La fuite en avant
Jean Pierre Riou
Depuis 1991, la part de la production d'électricité exempte d'émission d'équivalent CO2 est parfaitement stable.
Elle était notamment de plus de 92% en 1995, avec 76% de nucléaire et 16% d'hydraulique.
Les contrats concernant les seules énergies renouvelables électriques (et biométhane) déjà engagés fin 2017 ont généré une "dette" de 121 milliards d'euros que nos enfants devront rembourser jusqu'en 2046.
Source : Cour des Comptes https://www.ccomptes.fr/fr/publications/le-soutien-aux-energies-renouvelables
Les charges de cette "dette" ainsi que celles des nouveaux contrats seront financées par un "Compte d'affectation spéciale Transition énergétique" (CAS TE) alimenté par les taxes sur l'électricité, mais aussi le gaz et les carburants. (Voir travaux du Sénat, "Une fiscalité énergétique qui explose")
En triplant, comme prévu, l'éolien et en quintuplant le photovoltaïque, la France ambitionne ainsi d'imiter l'Allemagne qui a doté son parc de production pilotable d'un doublon intermittent.
Source Energy Charts
Pour un intérêt qui semble avant tout concerner le parc de production allemand, en affectant la rentabilité du nôtre. (Voir Épilogue)
Pour 2019, le Gouvernement a souhaité mener cette Transition énergétique, "plus loin, plus vite plus fort".
Souhaitons que 2019 soit plus transparente aussi.
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