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lundi 13 juillet 2015

La voix de la raison


Transition énergétique : la voix de la raison franco allemande


Le 24 juin 2015, les quatre Académies Nationales : « Nationale Akademie der Wissenschaften Leopoldina Acatech - Deutsche Akademie der Technikwissenschaften, l’Académie des sciences et l’Académie des technologies » ont rédigé une déclaration conjointe qui recadre les problèmes de la transition énergétique et y dénonce le rôle des lobbies.

Cette déclaration rappelle, en introduction, les écueils que sont les risques sur la sécurité d’approvisionnement et les couts sociaux et économiques d’une transition trop rapide qui n’a pas pris toute la mesure de ses conséquences négatives. Elle souligne l’importance du maintien de la compétitivité internationale, (actuellement mise à mal par la dérive des couts de l’énergie) et la nécessité d’approches innovantes, en intensifiant les efforts de recherche et développement pour permettre les indispensables ruptures technologiques.
 

lundi 20 janvier 2014

 

Encore une condamnation des énergies renouvelables

par la Cour des Comptes!


Par Jean-Pierre Riou.

La Cour des Comptes vient de rendre public son rapport sur la mise en œuvre française du « Paquet Énergie Climat.»
Les conclusions de ce rapport jugent sévèrement l’absence de cohérence qui a présidé au développement des énergies intermittentes. De nombreux effets pervers multiplient en effet les coûts de cette politique, tout en  la privant des retombées positives promises.
Surtout, le principe même de ce développement reposerait sur des hypothèses fragiles, tandis que son coût est considérable : « 37 milliards d’euros d’investissements énergétiques chaque année, soutenus par près de 20 milliards € de crédits publics ou liés (tarifs, contribution au service public de l’électricité, prêts bonifiés, etc.), dont 3,6 milliards € de crédits budgétaires d’État. »
 lire la suite dans Contrepoints....

mardi 19 novembre 2013

Le 9 octobre 2013, la délibération de la CRE 

présente le problème en ces termes:

" En application de l’article L.121-13 du code de l’énergie, si la CSPE pour l’année 2014 n’est pas fixée par arrêté avant le 31 décembre 2013, elle sera augmentée de
3 €/MWh et s’élèvera alors à 16,5 €/MWh à compter du 1er janvier 2014.Ce montant entraînerait un défaut de compensation d’EDF pour l’exercice 2014 estimé à 2,2 Md€."

Ces 16.5€/MWh de CSPE sont bien entendu hors taxes, c’est-à-dire 19.73€TTC.
Et ce montant ne suffira donc pas à couvrir les charges et laisserait un trou de 2.2milliards d’euros pour l’exercice 2014.

Dans ce document, la part due aux énergies renouvelables passe de 55.3% à 60.2%, celle des éoliennes de 11.1% en 2013 à 13.9% en 2014. C’est-à-dire à 860.4 millions d’euros, soit un peu plus de 13 euros (hors taxes) par habitant, ou 31.4€ par ménage, ainsi qu‘on préfère nous présenter les coûts.
 Et  ce, pour le seul surcoût du tarif d‘achat éolien qui n‘est, d’ailleurs, que la partie émergée de l’iceberg!

7821MW éoliens étaient connectés au 30/06/2013, contre 7623 au 31/12/2012 selon les chiffres du commissariat général au développement durable, laissant estimer une moyenne installée inférieure à 8500MW pour 2014.
Il est aisé de voir que les 860.4 millions d’euros dus au tarif obligatoire d’achat éolien  correspondront à plus de 100.000euros d’argent public destinés à soutenir au titre de 2014 chaque MW installé.
Ce calcul par MW installé n’ayant pour objet que d’établir le parallèle avec les retombées fiscales communales.
Notons enfin que dans les charges prévisionnelles au titre de l’année 2014 (annexe 1p 7)  

le tarif obligatoire éolien est prévu à 91.2€/MWh !


jeudi 22 août 2013

Les énergies renouvelables trop chères pour la Cour des Comptes


40,5 milliards d'€ pour la seule CSPE pour les renouvelables et cela pour des résultats qui ne sont pas à la hauteur des espérances, ni en termes d'emploi, ni en termes de production d'énergie
Par Jean-Pierre Riou.



La Cour des Comptes vient, ce jeudi matin, de publier un rapport sur le développement des énergies renouvelables. Elle relève que la part de CSPE (Contribution au service Public de l’Électricité) destinée à soutenir ce développement, qui était déjà de 1,4 milliard d'euros en 2011 devrait passer à 8 milliards en 2020. Les coûts cumulés pour la période 2012/2020 de la seule CSPE atteindraient 40,5 milliards d'euros et cela pour des résultats qui ne sont pas à la hauteur des espérances, ni en termes d'emploi, ni en termes de production d'énergie.
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