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mercredi 20 juillet 2016

Surcoûts renouvelables



La Commission de régulation de l’énergie (CRE) vient de publier les prévisions 2017 des surcoûts liés au tarif d’achat des énergies renouvelables.

Elle évalue ce surcoût 2017 à 5,650 Milliards d’€, soit une augmentation de 19,7% en un an.
(4,720 Milliards « seulement » étaient prévus pour 2016 lors de la précédente délibération d’octobre 2015)

La part des énergies renouvelables dans les charges de service public de l’énergie passe ainsi la barre des 70% du total.

Le surcoût du tarif d’achat éolien (90,2€/MWh contre 90€/MWh en 2016) est estimé à 1,5 Milliard d’euros, celui du photovoltaïque à 2.8 Milliards d’euros, avec un tarif d’achat moyen qui passe à 356,9€/MWh, (contre 348,6€/MWh en 2016.)

Cette augmentation peut surprendre en regard des annonces de la baisse régulière des coûts de cette filière.

Pour information, la France est 1er exportateur mondial d’électricité avec un solde export net de 63,4TWh sur ces 12 derniers mois. (source douanes françaises)
Elle a exporté cette électricité au prix moyen de 33€/MWh.

Rappelons que les éoliennes étaient supposées générer un bénéfice à partir de 2015...

("En tablant sur une augmentation régulière des prix de 5 %, la contribution à la CSPE s'avère positive jusqu'en 2015. Les consommateurs seront donc obligés de payer plus cher pour le développement de l'éolien. Ensuite, la contribution devient négative. Les producteurs éoliens génèrent alors une rente pour la collectivité.") http://www.senat.fr/rap/r06-357-2/r06-357-212.html



jeudi 14 juillet 2016

Le nucléaire allemand



L’Allemagne en tête de la course mondiale à l’énergie nucléaire ?


Son Stellarator Wendelstein 7-X vient, en effet de terminer avec succès sa première série de tests expérimentaux en maintenant les électrons de son plasma à la température de 100 millions de degrés pendant 6 secondes.
Son premier plasma d’hydrogène avait été maintenu une fraction de seconde lors de la grand messe des énergies propres de la COP 21, mais n’avait guère fait plus de bruit que son second plasma d’hélium, moins de 2 mois plus tard, porté à 80 millions de degrés pendant un quart de seconde.
Et c’est sur de grands bonds vers la production de l’énergie par fusion nucléaire, commercialement viable, que compte s’engager l’Allemagne à partir de 2020, sitôt après les derniers essais expérimentaux, prévus mi 2017.
L’avènement de ce Saint Graal de l’énergie pourrait-il être bien plus proche que beaucoup ne le supposent ?
Grâce au pôle d’excellence de l’Aquitaine dans le domaine du laser et au projet expérimental mondial ITER à Cadarache, espérons qu’on ne demandera pas alors à la France de rattraper son retard sur l’Allemagne dans le domaine nucléaire.

vendredi 13 mai 2016

Concurrence déloyale



Un beau dimanche ensoleillé et venteux.

Pendant que la France commémorait la date du 8 mai, les énergies renouvelables étaient en fête en Allemagne, fortes d'une puissance cumulée, éolienne + photovoltaïque de 47 000 MW.
De façon diamétralement opposée à cette puissance de production d’électricité remarquable, mais qui n’intéressait personne à ce moment, nous voyons plonger la ligne rouge du prix spot de l’électricité dans les profondeurs inconnues des prix négatifs.



Il est donc nécessaire de consulter le site Epex spot, pour apprécier la valeur marchande de cet exploit renouvelable.



Et constater qu’entre 13h et 16h, il fallait payer 97€ en moyenne pour écouler chaque MWh dont il était indispensable au réseau de se débarrasser.
Les moins 130€/MWh ont été dépassés entre 14h et 15h, pour un volume de 44 682 MWh, soit 5.8 millions d’euros en une seule heure payés à ceux qui pouvaient les prendre.

Ce ne sont malheureusement pas les consommateurs qui ont pu profiter de l’aubaine pour recharger quoi que ce soit, mais les sociétés intermédiaires, de trading, ou de distribution. 
Le consommateur allemand, quant à lui, voit au contraire sa facture s’envoler en raison des subventions aux énergies renouvelables, mais aussi aux divers mécanismes destinés à tenter de lisser l’adéquation de la production avec les impératifs de la consommation.

L’inconvénient majeur de cette situation étant de compromettre la rentabilité de toute centrale de production non subventionnée. 
Ce problème n’est d'ailleurs pas arrêté par les frontières et les centrales françaises se retrouvent  également contraintes à des régimes marche/arrêt chaotiques afin de ne pas avoir à payer trop cher pour écouler leur production.

Les lois de la concurrence punissent la vente à perte de 75 000 euros d'amende. 
 
Que devrait-il en être d'une politique qui amène une concurrence à payer le client pour qu'il accepte le produit ?

Jean Pierre Riou

mardi 29 mars 2016

Energiewende

Energiewende

Un bon dessin valant mieux qu'un long discours:
 


https://www.energy-charts.de/power_inst.htm
Les excédents aléatoires, pour une consommation strictement égale (http://www.ag-energiebilanzen.de/ ) étant responsables de la crise dramatique dy système électrique européen.

Et tout le reste, c'est du vent. 

En termes de CO2, le bilan n'est d'ailleurs pas plus glorieux, si on applique les critères de la p. 20 du bilan RTE 2015 (www.rte-france.com/be2015) à l'évolution de la production allemande (http://www.ag-energiebilanzen.de/ ) (+1t CO2/MWh pour le lignite et une moyenne de 0.5t CO2/MWh pour "autres renouvelables) qui donne 332 millions de tonnes de CO2 en 2002 avec une moyenne de 0.5tCO2/MWh produit et 359 millions de tonnes en 2015 (pour une même consommation) et...toujours 0.5t CO2/MWh produit, malgré la débauche de MWh éoliens inutiles.

lundi 27 juillet 2015

Transitions estivales



Transitions estivales :

Dans les débats sur la loi de transition énergétique, François Brottes vient de livrer un combat déterminant en faveur de l’énergie éolienne, source éminemment intermittente qui nécessite des milliers de kilomètres supplémentaires sur le réseau de transport d’électricité (RTE).
Sa nomination à la présidence de RTE, sitôt la loi votée, a suscité l’indignation.

En effet, alors que le PS défend  sa légitimité de « spécialiste de l’énergie », son parcours professionnel ne semblait pas le destiner à ce poste stratégique.
http://www.linternaute.com/biographie/francois-brottes/

Cette même période estivale voit le remplacement du patron de l’Agence des participations de l’Etat (APE), un an après sa nomination, afin, selon « Le Monde », de « mettre en cohérence l’organisation et le management de l’APE avec la nouvelle stratégie de l’Etat actionnaire ».
L’APE coiffe notamment EDF et Engie (ex GDF-Suez).
Selon David Barroux, dans "Les Echos": on lui reproche surtout d'avoir poussé " la nomination de membres indépendants de l'Etat aux conseils des entreprises dont l'Etat est actionnaire. Secundo, on lui reproche une vision trop « industrielle ».
David Barroux relève en effet que : "Dans un dossier si complexe et stratégique, l'Etat peut bien sûr jouer un rôle mais, à force de vouloir trop de choses contradictoires sans être prêt à en assumer les conséquences, il risque une fois de plus de compliquer la donne. Plus d'une fois, l'Etat actionnaire a cherché à défendre son intérêt de caste, et pas celui des Français. Il serait temps que cela cesse."

Ceux qui investissent avec leur propre argent, comme Bill Gates, semblent désormais douter de l’avenir des énergies intermittentes.
On peut également regretter que pour les favoriser, les fonds verts puissent miser sur l’opacité de la dispense des agences de notation.
En plus des milliards d’euros prélevés chaque année par la C.S.P.E sur nos factures d’électricité, afin de soutenir le tarif d’achat des énergies renouvelables, il ne manquerait plus que l’éclatement de la bulle spéculative sur ces énergies, que rien n'aura permis de voir venir.
Leur marche forcée est engagée, mais désormais avec notre argent.  

lundi 20 juillet 2015

Version courte des 7 péchés




Les 7 péchés renouvelables


JP Riou 20 juillet 2015 
version courte par M.Gay 20 juillet 2015

Le parc de production d’électricité français, peu carbonée et bon marché, fait figure de modèle au niveau mondial. La fin de l’excellence de ce parc est pourtant programmée sur l’autel des deux nouvelles divinités nommées « énergie renouvelable » et « mix énergétique ».

Une pensée magique s’est développée pour sanctifier une nouvelle génération d’énergies porteuses d’espoir : les énergies renouvelables.
Leur insertion forcée à grands coups de subventions dans le réseau interconnecté est responsable de dérives bien peu écologiques et d'augmentation d'émissions de CO2.

L’énergie propre n’existe pas. Même le modèle renouvelable hydraulique compte à son passif des morts et l'inondation des vallées situées en amont des barrages.
La notion de renouvelable reste abstraite. Le pillage des ressources stratégiques de terres rares  non renouvelables pour fabriquer les éoliennes et les panneaux photovotaïques n'est jamais comparé aux centaines d’années de réserves de combustible uranium pour les générateurs de 4° génération qui produisent de l'électricité sans émission de CO2. Ces derniers ne sont pourtant pas considérés comme renouvelables.

Après avoir rêvé le monde tirant son énergie de l’eau, du soleil et du vent, les sept péchés renouvelables sont les suivants :

1°) L'obstination des apôtres du renouvelable à vouloir rendre durable ce qui est intermittent et non stockable. Par nature, ce qui est aléatoire est incapable de garantir la production au moment où le besoin existe. Malgré plus de 9000 MW éoliens installés en France, le taux garanti de couverture de la consommation par cette filière ne décolle pas de 0% : pas de vent, pas de courant !
Même le développement éolien et photovoltaïque allemand dont la puissance dépasse celle du parc nucléaire français est confronté à cette réalité : les énergies intermittentes n’assureront jamais de production garantie significative. En Allemagne, la puissance fournie tombe régulièrement à moins d’un GW de puissance pour plus de 78 GW installés.

2°) Imaginer que l’argent public est renouvelable. Il n'entretiendra pas indéfiniment l’actuelle fuite en avant qui espère rendre durable ce qui est intermittent.
Le mythique foisonnement des vents se heurte à cette implacable réalité : en période anticyclonique, c’est sur toute l’Europe qu’il n’y a pas de vent.

3°) Refuser de comprendre qu’une production intermittente n'aura jamais la même valeur qu’une production pilotable. La production éolienne varie dans un facteur de un à cent, indépendamment des besoins. Les panneaux photovoltaïques ne produisent rien la nuit et leur production n'est pas stockable à l'échelle d'un grand pays comme la France.

4°) S’être coupé de la communauté scientifique et des analystes institutionnels au nom d’une opinion publique qui aura préalablement été victime d’une campagne médiatique de désinformation sans précédent. Les enjeux et les moyens ont été présentés de façon biaisée et partiale, allant jusqu’à brandir le spectre de la fin du monde et obtenir l’intervention de l’église !
Les 4 Académies scientifiques franco allemandes tirent la sonnette d’alarme à l’encontre des risques liés au développement de l’intermittence et viennent de rappeler que « Des experts devraient pouvoir fournir à tous les acteurs principaux, y compris bien sûr les politiques et les gouvernants, des informations fiables, offrant ainsi une base pour l'élaboration des politiques publiques ».
La Cour des Comptes a constaté qu’ «  alors qu’il engage la collectivité sur des sujets financièrement très lourds, l’État s’est insuffisamment organisé pour disposer des données de base indispensables à la conduite de la politique en faveur des énergies renouvelables. En effet, l’État ne dispose que d’informations lacunaires et dispersées sur les coûts de production ». (p63).
Concernant l’emploi : " Les acteurs publics concernés, notamment l’INSEE, le CGDD90, l’ADEME, participent à l’élaboration des statistiques mais sans même partager une définition unique des emplois à décompter". (p 64)

Les incantations à la « croissance verte » continuent alors que les emplois verts tuent l’emploi et que  France stratégie conclut à l’inefficacité des énergies renouvelables dans la lutte contre le réchauffement climatique.

5°) Refus de mesurer les effets sanitaires néfastes de l’exposition permanente des riverains aux vibrations, infrasons et basses fréquences émis par les éoliennes.
Le Sénat australien vient de prendre acte de l’évidence de ces effets sanitaires et des fausses conclusions prétendant le contraire. En Europe, au lieu de demander à la filière de prouver l’innocuité de ses machines, c’est aux milliers de victimes de fournir la preuve clinique de l’origine de leurs symptômes. Preuves que commence enfin à reconnaitre la jurisprudence.

6°) L’inversion de la démarche qui a d’abord développé un outil et qui, ensuite, se demande à quoi il pourrait bien servir et comment l'imposer. Des ruptures technologiques sont encore nécessaires pour envisager l’indispensable stockage. La multiplication des lignes haute tension et les « compteurs intelligents » chargés d’empêcher de consommer lorsqu’il n’y a pas de courant, sont des effets collatéraux de l’intermittence qui portent déjà une lourde responsabilité dans l’envolée du prix de l’électricité depuis 2007.  

7°) L’ultime péché est le détournement des fonds publics qui auraient dû être affectés à la recherche d’alternatives pérennes et à la sécurisation du parc de production existant.
Le soutien public aux énergies renouvelables dissuade tout investissement ou innovation dans le secteur de l’électricité, en raison de l’absence de visibilité sur le marché de l’électricité provoquée par la priorité donnée à leur production aléatoire.


Conclusion

Cette politique énergétique aurait voulu pérenniser les énergies fossiles, nécessaires pour combler l’intermittence, en dissuadant l’innovation, qu’elle ne s’y serait pas prise autrement. Pour continuer la fuite en avant des énergies renouvelables, les sept péchés de la pensée magique s’appuient désormais de surcroît sur l’épargne des Français et sur le financement des collectivités. Ces financements ont la particularité d'être opaques, grâce à une volonté de dispense des agences de notation, ou de contrôle de l’autorité des marchés financiers.




On connaît pourtant déjà les énergies de demain, qui ne sont pas intermittentes. Elles promettent des siècles et même des millénaires d’une électricité sûre, pilotable et non émettrice de CO2. Ceux qui investissent avec leur argent propre comme Bill Gates ne s’y trompent pas : ils misent sur le nucléaire de quatrième génération…


Les 7 péchés renouvelables



Les 7 péchés renouvelables

L’état des lieux :
Le parc de production d’électricité français, principal exportateur d’une électricité régulière, peu carbonée et bon marché, fait figure de modèle au niveau mondial. Ses 63GW nucléaires assurent une surcapacité en production de base, non émettrice de CO2, 25GW hydrauliques (dont 9.1GW "de lac") gèrent 66% de la pointe et de l’extrême pointe, les turbines à combustion (TAC) dont la puissance est mobilisable en quelques minutes complètent cette adéquation à la consommation et participent activement à l’équilibre du réseau européen.
Ces 3 types de centrales sont complémentaires et indispensables à cet équilibre.
S’il y a mix énergétique, c’est pour cette seule nécessité. Non pour un caprice gratuit de diversification.
La fin de l’excellence du parc de production d’électricité français est programmée sur l’autel de 2 divinités vides de sens « renouvelable » et « mix énergétique ».

La pensée magique renouvelable :
Peut être fascinée par l’hydraulique de barrage qui produit, à la demande, une électricité décarbonée, grâce à une source d’énergie toujours renouvelée, une pensée magique s’est développée pour sanctifier un ensemble vide, véritable fourre tout d’idées saugrenues, tendant à établir une nouvelle génération d’énergies porteuses d’espoir : l’ensemble des énergies renouvelables.
Si chacune d’elle repose sur une bonne idée, localement exploitée dans un cadre précis depuis des lustres, leur systématisation dans le réseau interconnecté est responsable de dramatiques dérives bien peu écologiques, désormais dénoncées par leurs propres initiateurs en raison de leurs conséquences sur la déforestation massive, la raréfaction des terres agricoles et l’augmentation de la malnutrition, des modes d’élevage en batterie de mille vaches destinés à brûler leurs déjections ou le récent constat de l’ADEME que la dérive de la filière bois énergie avait pour effet d’augmenter le CO2.
L’énergie propre n’existe pas, même le modèle renouvelable hydraulique compte à son passif le record de morts par GWh produit et le massacre écologique lié aux inondations des vallées situées en amont de ses barrages.
La notion de renouvelable reste tout aussi abstraite, si on met en perspective le pillage par les éoliennes et panneaux photovoltaïques des ressources stratégiques de terres rares qui, elles, ne sont pas renouvelables, ou la déforestation déjà évoquée, aux centaines d’années de réserves de combustible promis par les générateurs de 4° génération, ou, à plus long terme, les milliers d’années de celles du projet ITER, qui ne sont pourtant pas considérés renouvelables malgré des réserves presqu’infinies et une absence d’émission de CO2.

Les 7 péchés capitaux :
Après avoir rêvé le monde tirant son énergie de l’eau, du soleil et du vent,
1°) le premier péché capital des apôtres du renouvelable est leur obstination à vouloir rendre durable ce qui est intermittent et, par nature, incapable de garantir la moindre production au moment où on en a besoin.
Malgré plus de 9000MW éoliens installés, le taux garanti de couverture de la consommation par cette filière ne décolle pas de 0% :



Pas de vent, pas de courant !

En fonction de cet axiome, même le développement exponentiel éolien/photovoltaïque allemand dont la puissance dépasse celle du parc nucléaire français est confronté à cette incontournable réalité : quelle que soit leur puissance installée, les énergies intermittentes n’assureront jamais de production garantie significative, tombant régulièrement à moins d’1GW de puissance pour plus de 78GW installés.



2°) Le 2° péché capital est d’imaginer que l’argent public est renouvelable et susceptible de permettre indéfiniment l’actuelle fuite en avant espérant rendre durable ce qui est intermittent.
Construisant des dizaines de milliers de kilomètres de ligne haute tension supplémentaires afin de trouver un mythique foisonnement des vents, qui se heurte pourtant à cette implacable réalité : en période anticyclonique, c’est sur toute l’Europe qu’il n’y a pas de vent.



3°) Le 3° péché renouvelable est de refuser de comprendre qu’une production indésirable n’a pas ET N’AURA JAMAIS la même valeur qu’une production pilotable à la demande, même si un jour on arrivait à l’intégrer au réseau de façon satisfaisante.
La production éolienne varie dans un facteur de 1 à 100, indépendamment de nos besoins, comme lors de ce « record de taux de couverture » fièrement annoncé, lors du creux de la consommation du 5/5/2015 à 5h du matin :

L’équilibre du réseau électrique européen est un exercice difficile, que les éoliennes allemandes compromettent de plus en plus dangereusement et qui rend nécessaire le rééquilibrage par les pays voisins, ainsi que le mentionne l’ENTSO E, gestionnaire du réseau européen : (https://www.entsoe.eu/Documents/SDC%20documents/SOAF/150527%20SOR15%20report%28draft%29.pdf p 118).
Et cela, indépendamment des 50 000 demandes de réduction de production des éoliennes allemandes sur le seul mois de mai, afin d’éviter le black out généralisé.
Tout en continuant, bien sûr, à payer les producteurs éoliens plein pot…

4°) Le 4° péché renouvelable est de s’être coupé de la communauté scientifique et des analystes institutionnels au nom d’une opinion publique qui aura préalablement été victime d’une campagne médiatique sans précédent, dans laquelle les enjeux et les moyens ont été présentés de façon biaisée et partiale. Allant jusqu’à brandir un spectre de la fin du monde et obtenir l’intervention de l’église !
 Comment s’étonner du fait que des sondages payés par la filière évoquent une population plutôt favorable au sauvetage de la planète ?
Les 4 Académies scientifiques franco allemandes viennent de rappeler que « Des experts devraient pouvoir fournir à tous les acteurs principaux, y compris bien sûr les politiques et les gouvernants, des informations fiables, offrant ainsi une base pour l'élaboration des politiques publiques ».
La Cour des Comptes avait en effet constaté qu’ «  Alors qu’il engage la collectivité sur des sujets financièrement très lourds, l’État s’est insuffisamment organisé pour disposer des données de base indispensables à la conduite de la politique en faveur des énergies renouvelables. En effet, l’État ne dispose que d’informations lacunaires et dispersées sur les coûts de production. » (p63), ou, concernant l’emploi : « Les acteurs publics concernés, notamment l’INSEE, le CGDD90, l’ADEME, participent à l’élaboration des statistiques mais sans même partager une définition unique des emplois à décompter. Par ailleurs, ces sources sont souvent croisées entre elles ou avec celles non validées des organisations professionnelles, ce qui multiplie les incertitudes et les risques de propagation des erreurs d’estimation". (p 64)
Alors qu’on sait que les emplois verts tuent l’emploi, une pensée magique continue ses incantations à la « croissance verte ». Alors que France stratégie conclut à l’inefficacité des énergies renouvelables sur la problématique du climat, ces mêmes énergies renouvelables sont présentées comme le moyen privilégié pour contenir le réchauffement climatique. La « valorisation des territoires » continue à être prônée, alors que ce développement coûte infiniment plus cher au consommateur qu’il ne rapporte en retombées fiscales pour les collectivités locales. Alors que les 4 académies franco allemandes tirent la sonnette d’alarme à l’encontre des risques liés au développement de l’intermittence, celle des éoliennes continue à être présentée comme une alternative.
Des sondages, ainsi biaisés sur la volonté des français de sauver la planète, semblent la principale justification d’une politique déconnectée des faits.

5°) Le 5° péché est le refus de mesurer les effets sanitaires néfastes de l’exposition permanente des riverains aux vibrations, infrasons et basses fréquences émis par les éoliennes.
Le Sénat australien vient de prendre acte de l’évidence de ces effets sanitaires et des lacunes méthodologiques, conclusions fausses et conflits d’intérêt d’études prétendant le contraire. Parmi les centaines d’études attestant de la réalité des effets sanitaires délétères des infrasons éoliens, 4 d’entres elles, parmi les plus récentes, (celles de Cooper, Schomer, Mikolajczak et Swinbanks), semblent répondre point par point aux 4 ultimes arguments des négationnistes. Le congrès des médecins allemands vient enfin de dénoncer la situation, considérant que le remplacement du nucléaire par l’éolien revenait, au bout du compte, à remplacer un risque sanitaire par un autre.
Au lieu de quantifier le problème il continue à être nié. Au lieu de demander à la filière de prouver l’innocuité de ses machines, c’est aux milliers de victimes de fournir la preuve clinique de l’origine de leurs symptômes. Preuves que commence enfin à reconnaitre la jurisprudence.


6°) Le 6° péché renouvelable est l’inversion de la démarche qui a d’abord développé l’intermittence puis recherché les technologies permettant de la rendre opérationnelle. Fabriquant ainsi, en premier, un outil et se demandant, dans un 2° temps, à quoi il pourrait bien servir. De véritables ruptures technologiques sont encore nécessaires pour envisager l’indispensable stockage, l’acceptation sociale pour la multiplication des lignes haute tension, dont les champs magnétiques entraînent une opposition frontale en Allemagne, ou l’acceptation des « compteurs intelligents » chargés d’empêcher de consommer lorsqu’il n’y a pas de courant, mais dont la multiplication des champs magnétiques pose un nouveau problème sanitaire. Tous ces paramètres nécessaires à la gestion de l’intermittence sont de nature à en ruiner la viabilité. En cas de réussite, ils assurent d’avoir multiplié les coûts par 3 (surcapacité, stockage, smart grids, interconnexions, effacement, subventions aux centrales de back up). Ces effets collatéraux de l’intermittence portent déjà une lourde responsabilité dans l’envolée du prix de l’électricité depuis 2007.  

7°) L’ultime péché est le détournement des fonds publics qui auraient dû être affectés à la recherche d’alternative pérenne et à la sécurisation du parc de production existant.
On peut d’ailleurs s’interroger sur la pertinence de son principal résultat qui serait la réduction de la production du parc nucléaire à 50% de la production totale au lieu de 75%, sans même réduire sa puissance installée d’un MW.
A quoi servira d’en faire fonctionner les centrales avec des régimes partiels et à coups de fonctionnement pour lesquels elles ne sont pas conçues, ou d’absorber stérilement leur production avec des barres de contrôle pour tenter de suivre les caprices du vent ? Ces centrales seraient-elles donc moins dangereuses avec un fonctionnement plus chaotique ?
D’autre part, le soutien public aux énergies renouvelables dissuade tout investissement ou innovation dans le secteur de l’électricité, en raison de l’absence totale de visibilité sur le marché de l’électricité provoquée par la priorité donnée à leur production aléatoire à coût marginal nul.

Cette politique aurait voulu pérenniser les énergies fossiles grâce aux 80% de back up nécessaires pour combler l’intermittence et en dissuadant l’innovation, qu’elle ne s’y serait pas prise autrement.

En forme de conclusion :
On connaît déjà les énergies de demain, qui ne sont pas intermittentes. Elles promettent des siècles et même des millénaires d’une électricité sûre, pilotable et non émettrice de CO2. Ceux qui investissent avec leur argent propre ne s’y trompent pas.
Pour continuer la fuite en avant de cette chimère, la pensée magique s’appuie désormais sur le financement des particuliers, des collectivités, ainsi que sur l’épargne des français par la Caisse des dépôts et la Banque publique d’investissement.
Ces financements ont la particularité de l’opacité, grâce à une volonté de dispense des agences de notation, ou de contrôle de l’autorité des marchés financiers.
Warren Buffett aimait répéter « Lorsque mon chauffeur pense à acheter, c’est qu’il est grand temps de vendre… »

Les 7 péchés renouvelables empêcheront qu’on pardonne l’actuelle vision industrielle de l’écologie au détriment du mieux vivre dans nos campagnes, dont l’authenticité et l’absence d’artificialisation restait le principal atout. Ces 7 péchés empêcheront d’excuser qu’on ait fait passer au 2° plan la protection des captages en eau potable pour laquelle la France est régulièrement condamnée par l’Europe, ou le soutien à une agriculture responsable et respectueuse de la biodiversité. Ils n’aideront pas à justifier la destruction massive de l’avifaune, des zones naturelles et des paysages, par des milliers d’éoliennes géantes qui n’auront peut être servi qu’à donner quelques emplois dans un avenir qui s’annonce proche, pour, enfin, les démonter.

vendredi 3 avril 2015

Glossaire vert


Parlez vous la novlangue renouvelable?

Petit Glossaire vert de A à Z pour briller dans les salons

Autonome : Se dit d'une communauté qui nécessite des connexions supplémentaires pour refouler les excès de sa production électrique, en plus de celles qui lui sont nécessaires pour l'alimenter quand il n'y a ni vent ni soleil.

Bafin : Autorité de supervision financière allemande pressentie pour interdire les placements à haut risque (voir projet participatif, ou Prokon)

Battements : accroissement du bruit (+3dB ) provenant de l'entrée en phase de 2 éoliennes et qui entraine le réveil. (A noter : leur disparition n’entraine pas le sommeil)

Bruit d’une éolienne : valeur approximative de sa puissance sonore audible quand on est assez loin. S’exprime en dBA(en gros 35dBA). Ne pas confondre avec la puissance sonore réelle indiquée sur sa fiche technique (entre 104dBA et 108dBA)

Capacité (mécanisme de) : argent public destiné à subventionner les centrales pilotables quand le vent souffle, pour éviter qu’elles soient fermées quand le vent tombe

CO2: valeur d'échange internationale permettant le transfert de fonds des plus pauvres vers les plus riches (d'après Benny Peiser dans the Australian)

COP21 : 21° Conférence des Parties qui se tiendra à Paris en 2015. Confère un statut imposant aux Parties concernées qui se réunissent pour déterminer la ligne rouge que le climat ne doit pas franchir d’ici 2100 au lieu d’avoir à répondre sur celle du chômage ou de l’alimentation en eau potable

Croissance verte : accélération des délocalisations industrielles en raison de la hausse du cout de l’énergie (voir avertissement rapport CGSP)

CGSP (Commissariat général à la stratégie et à la prospective) : organisme d’État qui aura prévenu

CSPE (Contribution au service public de l’électricité) : Taxe chargée de rembourser EDF de la différence entre le TAO du MWh éolien et le service réellement rendu, ou « coût évité » (860 millions d'euros en 2014 pour les éoliennes).

dBA ou dB(A) : mesure du bruit en décibels pondérés (A) en fonction de l’audition, c'est-à-dire sans prendre en compte les basses fréquences qui représentent le caractère le plus dérangeant du bruit éolien

Démantèlement : opération couteuse (surtout pour un particulier) qui ne laisse qu’un millier de tonnes de béton armé et de câbles dans le sol. En fin de contrat, l’exploitant a l’obligation de l’assumer chaque fois qu’il est encore là

Durable : qualificatif employé pour désigner les énergies qui ne durent pas en raison de leur intermittence

Ecologiste : personne résidant loin des éoliennes, souhaitant en récupérer les taxes et pestant contre les Nimbys

Effacement diffus (mécanisme d’) : argent public employé à permettre la coupure de l’alimentation de certains consommateurs quand il n’y a plus assez de courant pour tous

Eolien: croyance moderne liée au vent.

Eolistes: croyance ancienne liée au vent. 
Selon Swift (La pensée vive: Essai sur l'inspiration philosophique) les éolistes étaient les inspirés et leurs prêtres de la capture rituelle des vents du Dieu Éole. (Le postérieur relié par un "tuyau secret" avec le fond d'un tonneau qui contient les effluves précieux, ils parviennent à s'enfler immédiatement jusqu'à prendre la forme et le volume du réceptacle". Ils exhalent alors des "rots inspirés" sur leurs disciples pantelants".) 
D'après Swift, leur inspiration faite de "courant d'air" permettait d'accéder à une extase spirituelle.

Flexibilité : mécanisme du protocole de Kyoto permettant de bruler du charbon à un endroit grâce aux droits (UCRE) provenant d’un projet vert à un autre endroit

Foisonnement des vents : expression (élégante) destinée à éviter d’évoquer que le taux de charge éolien français fluctue dans une échelle supérieure à 1 à 100

Gisement éolien : masse d’air surplombant n’importe quelle région

IFER (imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau) : sorte de leurre  (voir retombées fiscales)

Infrasons : souvent annonciateurs de cataclysmes tels que tremblement de terre, tsunami, orages…mettant en état d’alerte physiologique et permettant une fuite anticipée aux animaux. Ils peuvent être provoqués artificiellement par des grosses machines en rotation (INRS) et provoquer des nausées (Gavreau).  Leurs fréquences sont inaudibles (moins de 20Hz). Une exposition prolongée aux infrasons serait nocive (Officiel Prévention).
Le fait qu’on n’entende pas non plus ceux des éoliennes est réputé prouver leur innocuité

Linky : dispositif à 5 milliards d’euros développant des compteurs, bientôt obligatoires, qui permettront le mécanisme d’effacement

Lobby anti éolien : ensemble de personnes qui dépensent leur temps et leur argent à éviter d’être spoliés

MDP (mécanisme de développement propre) : mécanisme de flexibilité permettant de prolonger un développement sale (voir UCRE)

MWh éolien : production électrique dépendant des caprices du vent

Nausée : action ou envie de vomir, causée indifféremment par l’effet stroboscopique, le mouvement des éoliennes dès qu’on arrête de les fixer ou, selon certains auteurs aux fréquences inférieures à 1Hz. Les écologistes parlent de l’effet nocebo

Nimby : de l’anglais : “Not In My Backyard”, (pas dans mon jardin) Personne contrariée par la dévalorisation de son patrimoine, de son cadre de vie et de sa santé, sans le moindre dédommagement

Nocebo : (du latin « je nuirai ») : Effet psychologique accentuant les symptômes. (Exemple: la cagoule du bourreau)

Parc éolien : effet placebo sémantique permettant de promouvoir une centrale électrique industrielle utilisant la force mécanique du vent

Placebo (du latin « je plairai ») : Effet contraire de nocebo, popularisé par le Dr Coué. (Exemple : compter les pièces que ça rapporte quand les ronflements des éoliennes vous réveillent)

Projet participatif : dispositif placebo destiné à faire accepter les effets collatéraux d’une zone industrielle sans emploi. On appelle dispositif nocebo un projet participatif qui disparait (Prokon)

Prokon : installateur d'éoliennes allemand dont la faillite, selon le Monde, aurait plumé 75 000 petits épargnants attirés par l'éthique du placement

Réchauffement: élévation de température prévisible avec précision au maximum quelques dizaines d'heures auparavant et/ou au minimum quelques dizaines d'années auparavant. Entre ces deux extrêmes on parle de tendances, accompagnées d'indice de confiance, afin de préparer la prévision suivante.

Réflexions parasites : interférences de la réception TV avec la fréquence modulante parasite des éoliennes. Permet de vérifier le bon fonctionnement des éoliennes sans avoir à ouvrir les volets

Retombées fiscales : perception, par la collectivité d’une taxe (IFER) d’ 1/7 de la somme prélevée à la collectivité par la CSPE (sauf lorsque cette taxe est doit être reversée au titre du FNGIR ou entraine des réductions de rentrées fiscales)

Servitudes : Freins de nacelle, hacheurs et onduleurs de puissance, extracteurs, système de refroidissement hydraulique…qui doivent fonctionner en permanence, même par vent insuffisant

Soutirage : prélèvement sur le réseau de l’énergie nécessaire aux servitudes de l’éolienne ou au mouvement de ses pales dès que le vent est inférieur à 4m/s

Stroboscopique (effet) : éclairage intermittent dû au passage des pales entre le soleil et le riverain. Permet de surveiller le mouvement de l’éolienne même en lui tournant le dos. (voir réflexions parasites)

Swish : Bruit familier, voire répétitif,  pour les riverains d’éoliennes chaque fois qu’une pale passe devant le mât

TAO : tarif d’achat obligatoire. Actuellement de 90.6€/MWh pour l’éolien selon la délibération de la CRE

Tarif export : prix moyen des exportations d’électricité (33.2€/MWh en 2014) (Remarque : en vrai, ce n’est pas le terme consacré, c’était juste pour le mettre en dessous du TAO)

Taux de charge ou facteur de charge : rapport entre la puissance ou la production maximale et la puissance ou la production effective. (23% en moyenne en France)

Temps de fonctionnement : % de temps pendant lequel l’éolienne a tourné. Certaines raisons comme la nécessité de lubrification permanente ou l’image marketing entrainant des taux supérieurs à 90%. A ne pas confondre avec le taux de charge, puisque l’éolienne peut tourner comme un ventilateur en soutirant son énergie du réseau

THT : lignes très haute tension à l’origine d’une polémique sur l’esthétique comparée. Elles auraient l’avantage d’être 3 fois moins hautes que les éoliennes et de ne pas être en mouvement permanent. La pénétration des énergies intermittentes devant entrainer 50 110 km de lignes HT et THT en Europe pourrait satisfaire tout le monde   

Transition énergétique : transition sémantique de l’expression originale et porteuse de promesses « transition écologique », permettant de concentrer les finances publique dans une politique désastreuse pour l’économie

UCRE unité certifiée de réduction d’émission : quantité de CO2 supposée avoir été évitée dans un pays qui permet de l’émettre avec certitude dans un autre

Valorisation des territoires : transformation d’un cadre rural authentique en site industriel sans emploi désaffecté par le tourisme.
Zone favorable à l’éolien : secteur n’étant pas exclus par les vols militaires à très basse altitude. (Ne pas confondre avec les zones ou il y a du vent. 4m/s à 100m pouvant permettre une » zone favorable à l’éolien » bien qu’insuffisant pour faire tourner les pales)








lundi 3 novembre 2014

Développement durable

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'impact sanitaire des éoliennes sans oser le demander à votre promoteur,

La France est en retard, nous dit on, sur le développement éolien.
Son appareil législatif est en pleine mutation pour combler ce retard et brûle les étapes en mettant à mal des dispositions qui avaient vocation à protéger l'environnement.
Sacrifiant paysages et espèces protégées,  riverains d'éoliennes y compris.
Développement éolien d'abord!

Le Canada, en revanche, annonce fièrement sa place dans le top 5 mondial de cette très médiatique course après le vent.
Les 8517MW éoliens canadiens installés suggèrent d'ailleurs que la France n'est pas la lanterne rouge qu'on veut nous faire croire, disposant elle même de  8592MW installés, au même moment (fin juin 2014)....

sauf dans le domaine sanitaire, où l'avance canadienne semble considérable.
Il est de règle de publier les études scientifiques en anglais. Les publications de référence se devant d'être révisées par la communauté scientifique (peer reviewed) pour prétendre être publiées dans les revues médicales.
Et comme les auteurs canadiens ont la bonne idée de traduire eux même ces textes, nous pouvons avoir un aperçu d'une connaissance du problème dont on a peu d'échos chez nous.
Telle que ce résumé de la situation, par exemple........

"Les médecins de famille canadiens peuvent s’attendre à voir un nombre accru de patients ruraux qui se plaignent d’effets indésirables causés par des éoliennes industrielles (EI). Les personnes qui vivent ou travaillent à proximité des EI ont éprouvé des symptômes, y compris une moins bonne qualité de vie, de l’inconfort, du stress, des troubles du sommeil, des maux de tête, de l’anxiété, de la dépression et une dysfonction cognitive. Certaines ont aussi ressenti de la colère, de la détresse ou un sentiment d’injustice. Parmi les causes suggérées, on peut mentionner une combinaison de bruits provenant des éoliennes, d’infrasons, d’électricité sale, de courant tellurique et d’effet stroboscopique1. Les médecins de famille devraient être conscients que les patients qui signalent des effets indésirables des EI peuvent éprouver des symptômes qui sont intenses et envahissants et pourraient se sentir encore plus victimisés si leurs professionnels de la santé ne les comprennent pas."

Lire la suite de cet article peer reviewed, dans la revue médicale....

Et pour en savoir plus, La Royal Society of Medicine vient précisément, ce 8 octobre, de publier une mise à jour des critères permettant de poser le diagnostic du "syndrome éolien" pour des symptômes décrits "dans un rayon de 10km d'éoliennes en fonctionnement".

Pour se forger une opinion, il convient, bien sûr, d'entendre d'autres sons de cloches.......à condition qu'ils répondent aux mêmes critères de révision et de publication scientifique.

Mais chacun reste libre de sa foi, dût il imaginer que c'est le prix que paye notre voisin allemand pour diminuer son recours au charbon.
Certes, pas ces 5 dernières années puisque ce recours au charbon/lignite augmente chaque année depuis 2009, de 253.5TWh en 2009 à 286TWh en 2013

Mais, demain, peut être?
Pas si sûr, si on en croit leurs prévisions 2016 qui indiquent donc 356 TWh potentiels en 2014 et 387 TWh potentiels en 2016. Bien sûr, rien ne dit qu'ils vont les produire, en tous cas, ils s'en donnent les moyens.
Les centrales à charbon, malgré les milliers de morts causé par leur pollution, n'ont certes jamais rayé une ville de la carte.

Mais les mines, si!
EDF nous apprend qu'une centaine de villages allemands sont menacés d'être rayés de la carte en raison du développement des mines de charbon à ciel ouvert.



Il est à craindre que ce développement soit durable...

mercredi 22 octobre 2014

Valeurs d'automne



Valeurs d’automne

L’éolien parait avoir le vent en poupe cet automne dans la loi sur la transition énergétique que viennent de voter les députés.
Pourtant, avec une production éolienne représentant 12% de facteur de charge en septembre, il ne semble pas y en avoir eu beaucoup pour faire tourner les pales.
Dans l’aperçu mensuel de septembre 2014, que vient de publier RTE, il convient d’observer plusieurs éléments :


 

En premier lieu, c’est la rapidité avec laquelle cette production tombe, (tableau en bas à gauche), obligeant les centrales thermiques à redémarrer rapidement, ce qui augmente leurs facteurs de pollution (Enea consulting, p 15).

En second lieu, il faut bien comprendre que les « creux de production », sur ce même tableau, correspondent pratiquement à l’arrêt total de toutes les éoliennes installées en France, ainsi que le montre le tableau ci-dessous, qui correspond, il est vrai, à un nouveau record historique d’inefficacité de 49MW de puissance pour 8636MW installés.
Soit un facteur de charge de 0.5%.


M.Nick de Cusa titrait récemment un excellent article dans Contrepoints, « Achèteriez vous un appareil en panne 8 fois sur 10 ? » 8 fois sur 10 correspondant effectivement aux 20% environ de facteur de charge moyen des éoliennes. 
Faisant ainsi comprendre que si ce n’était l’État, c'est-à-dire ses contribuables, qui subventionnait ce développement, il n’aurait jamais trouvé sa place dans notre mix énergétique.

En troisième lieu, il convient de savoir que dans les 12 derniers mois, la France a exporté plus de 60TWh (solde export net), dont plus de 15TWh exportés vers l’Allemagne, de laquelle elle n’a importé que 0.6TWh (source douanes françaises).
Les annonces d’importations d’électricités depuis l’Allemagne ne correspondant qu’à des contrats commerciaux liés à la baisse du cours du MWh en Allemagne et dont profite la France dans ses échanges européens, très largement exportateurs. Nous avons donc exporté 4 fois plus que les éoliennes ont produit en 2013 (15.9TWh)

Et que, par conséquent, quand on parle de taux de couverture de la consommation par les éoliennes, on oublie soigneusement de tenir compte de ces exportations. Laissant à penser qu’on exporterait la mauvaise électricité nucléaire et garderions pour nous la fameuse production éolienne, indispensable à notre consommation.

Et c’est en tenant compte de ces indications, qu’on peut juger à sa juste valeur la courbe du tableau en bas à droite indiquant, depuis janvier 2012, le seul paramètre significatif, compensant l’instabilité engendrée sur le réseau par l’intermittence de cette production.
Celui du taux de couverture de la consommation garanti par les éoliennes.
Il est donc de 0.1%.