Effets sanitaires des éoliennes
Jean Pierre Riou
Communication sur les effets sanitaires des éoliennes
En préambule :
-
La santé, telle que définie par l’Organisation mondiale
de la santé et inchangée depuis 1946, consiste en « un état de complet bien être
physique, mental et social et pas seulement une absence de maladie ou
d'infirmité »
-
Le
bruit, avec plus de 10 000 décès prématurés par an, est considéré la 2ème
cause sanitaire environnementale. (European Environnement Agency, report
10/2014).
-
Les éoliennes sont généralement implantées dans des
zones rurales calmes que la quasi absence de bruit résiduel, notamment
nocturne, rend d’autant plus sensible à l’émergence d’un bruit particulier.
-
La présentation des projets se garde généralement de
prévenir les populations qu’ils entendront parfaitement les éoliennes.
(En effet, la formule,
pour une source omnidirectionnelle qu’est l’éolienne, pour laquelle ID, indice
de directivité de la source qui vaut ID=0, est: L (r) = L w -11 - 20 log r
(+ID) et implique un bruit audible de 33
dBA à 1km pour 1 éolienne de 104 dBA, qui est le moins bruyant des modèles :
L1000m = 104 dBA- 11-20 log1000 = 33
dBA
Ce qui entraine ainsi
la violation du code de la santé publique, dans toute zone calme.)
D’autre part
-
L’attitude négative envers ces machines chez certains
riverains, qui peut résulter des points précédents, est susceptible de
renforcer les effets néfastes d’une exposition chronique à leur fonctionnement.
-
De nombreuses études montrent que la gène n’est pas
uniquement corrélée à la valeur du bruit ambiant. A plus forte raison si cette
valeur est exprimée à travers la pondération A, cette pondération étant
unanimement considérée inadaptée à cette caractérisation de cette gène.
-
Ces 2
circonstances sont abusivement utilisées pour discréditer la réalité de
l’impact nocif du bruit éolien sur les riverains
Évolution de la prise en compte du problème
Depuis la première conférence « Wind Turbine
Noise » Berlin 2005, notamment, des centaines de publications
scientifiques et de rapports divers ont précisé les critères de gène du bruit
éolien et les symptômes observés chez les riverains.
Ils ont également apporté un éclairage sur le mécanisme de
leur corrélation.
Tandis que la réglementation française persiste à s’en tenir
aux propos rassurants de l’AFSSET qui confessait pourtant dans son rapport
de mars 2008:
« En particulier
le domaine de validité des critères d'émergence (en termes de niveaux et de
dynamique des bruits) n'a pas été vraiment exploré, et la plus totale ignorance est de règle quant à l'existence d'effets de
seuil, de validité spectrale, d'application aux bruits impulsionnels, de
validité en fonction de la durée d'exposition, et de limitations diverses,
ceci en dépit des souhaits déjà manifestés dans le passé par la commission
Afnor S 30 J (bruits de l'environnement) ou plus récemment par le Conseil
National du Bruit. » (p93 du
rapport « Impact sanitaire du bruit
généré par les éoliennes »)
Il est d’ailleurs stupéfiant
de constater que ce rapport de mars 2008, qui fait toujours autorité, effectue
TOUS ses calculs à partir de la valeur erronée de 101dBA pour une
éolienne de 2MW, au lieu des 104dBA de la moins bruyante d’entre elles en
fonctionnement normal.
Cette valeur erronée est confirmée p 69 : « de
source ADEME ».
La multiplication des constats
Si la mise en évidence du lien de cause à effet, entre
l’exposition chronique au fonctionnement d’éoliennes et les symptômes déclarés
par les riverains, fait toujours l’objet de controverses, nul ne conteste la
réalité des souffrances de milliers de riverains d’éoliennes qui présentent les
mêmes symptômes dans le monde entier.
En août 2015, notamment, après des centaines d’auditions de
témoins, de victimes, de scientifiques et de professionnels de la filière, une
commission sénatoriale australienne a attiré l’attention sur la gravité du
problème en introduisant clairement le 2° chapitre de son rapport concernant
les effets constatés en ces termes :
2.1
There has been considerable conjecture and controversy worldwide about the
health impact of wind turbines. Australia
has been no exception. Here, as in many other countries, there is a clear disconnect: between the official position that wind
turbines cause no harm to human health and the strong and continuing empirical,
biological and anecdotal evidence of many people living in proximity to
turbines suffering from similar physiological symptoms and distress. [1]
Un an plus tard, après l’examen de 487 publications
scientifiques, L’Institut de santé publique polonais réclamait une distance de 2 km entre éoliennes et
habitations en publiant un avis motivé sur son site. [2] La liste des 487 publications
étudiées est disponible sur la version polonaise de cet avis.
Concernant les effets des seuls infrasons et basses
fréquences, la Fédération
environnement durable (FED) avait joint de nombreux témoignages de riverains à
la commission de l’ANSES chargée d’étudier leurs effets, lors de son audition
du 8 mars 2016, et avait fourni un dossier récapitulant les principales études
sur le sujet. [3]
Famille victime
d’éoliennes trop proches
Mme X habite ...... depuis19...
Cinq éoliennes du parc de ... éoliennes ont été
construites en 200... La plus proche à ...m de son habitation, la plus éloignée,
à ...m.
Elle avait autorisé la publication du témoignage établi par
le Dr Y en 20....[4]
Celui-ci ayant alors été anonymé, dans sa version publique, Mme X reste disposée à en transmettre la copie, ainsi que son dossier médical aux autorités sanitaires.
Ses symptômes correspondent strictement à ceux décrits par
la littérature sur le sujet.
Sa petite fille ... semble particulièrement sensible à
la présence des éoliennes, le témoignage détaillé de sa mère peut également
être communiqué.
La distance de ...m est bien entendu anormalement
insuffisante.
Mme X a obtenu depuis peu l’arrêt nocturne des 2
éoliennes les plus proches. Elle est surprise d’être toujours extrêmement gênée,
mais cette fois, par les basses fréquences des éoliennes plus lointaines que
masquaient jusqu’alors les 2 plus proches.
Souffrances liées à
des éoliennes lointaines
A l’inverse, Mme Blandine Vue a publié le témoignage qu’elle
a adressé à l’Organisation mondiale de la santé, concernant la perte de sa qualité
de vie liée au bruit d’un parc éolien situé à 11 km de son habitation. [5] Ainsi
que sur le lien entre le comportement des populations scolaires et le fonctionnement
des éoliennes.
Insuffisance des critères de mesurage du bruit éolien
Amplitude de modulation excessive (EAM)
En octobre 2015, le député britannique Chris Heaton Harris a
remis au gouvernement britannique le volumineux rapport d’un groupe d’experts
indépendants (INWG) mettant en évidence l’importance de la modulation d’amplitude (AM) du bruit éolien,
liée au passage des pales devant le mât. Le rapport dénonce la gène provoquée
lorsqu’elle est excessive (EAM) et mentionne cette gène jusqu’à une distance de
2 km. [6]
Sur la base de ce rapport, le Gouvernement a publié un
nouveau rapport en octobre 2016 [7]
Il conclut sans ambiguïté :
"Les conclusions de cet examen sont qu'il existe des preuves
solides qu'une amplitude de modulation excessive est suffisante pour
entraîner une augmentation de la gêne due au bruit de l'éolienne, et
que celle ci doit être contrôlée à l'aide d'une méthode appropriée. Les
éléments clés nécessaires à la formulation de telles conditions ont été
conseillés."
Depuis, le
Gouvernement britannique a engagé l’élaboration d’une nouvelle réglementation
permettant de prendre en compte ce critère majeur de gène.
Commentaire :
Il convient de remarquer qu’à niveau égal, il est en
effet bien plus facile de s’accoutumer à un fond sonore régulier comme celui
d’une autoroute d’une rivière ou de la pluie sur un toit qu’à celui,
impulsionnel, de gouttes d’eau dans un lavabo.
Or, au lieu de majorer la valeur du bruit produit par
chaque goutte, la réglementation n’en retient qu’une moyenne comportant le
silence entre les gouttes.
Moyenne insuffisante pour rendre compte de la gène
occasionnée.
Les infrasons :
- « Ce que
vous n’entendez pas ne peut pas nuire à votre santé »:
Est un argument
souvent utilisé mais dépourvu de toute base scientifique, et clairement
contesté, notamment par Alec Salt qui a précisé la physiologie de
l’oreille dont les cellules ciliées externes (OHC), directement insérées sur la
membrane tectoriale de l’oreille interne - contrairement aux cellules ciliées
internes - transmettent spécifiquement les fréquences infrasoniques au cerveau.
Et cela, de manière non consciente, par l’intermédiaire des fibres
nerveuses granulaires spécifiques (de type 2). [8]
- La sensation d’angoisse
A.Salt décrit également
l’état d’alerte physiologique qu’entraîne cette perception non consciente.
Cet état d’alerte
correspond aux réveils brutaux rapportés par de nombreux riverains et qui sont
accompagnés d’angoisse et de tachycardie.
-
Le mal des
transports ou Motion Sickness incidence (MSI)
Le Journal de la Royal Society of Medicine a attiré l’attention
des praticiens sur les critères de diagnostic des symptômes correspondant à une
exposition chronique aux éoliennes. [9]
Ces symptômes, décrits par des riverains du monde entier,
sont notamment : des nausées, migraines vertiges, acouphènes et
oppression. Cette publication du JRSM considère un rayon de 10 km autour des éoliennes.
En mars 2015, Paul Schomer & al publiaient dans le
Journal de la Société
américaine d’acoustique une théorie expliquant ces symptômes à partir de
comparaisons des mesures des pressions exercées par les fréquences inférieures
à 1 Hz des éoliennes sur les otolithes de l’oreille interne, à celles provenant
des études sur les pilotes de la
Navy, et qui établissaient le seuil leur provoquant le mal
des transports (MSI). [10]
Le pic nauséogénique de ces fréquences inférieures à 1 Hz
étant fixé à 0,167 Hz depuis 1990 par Griffin.
J. Punch et R. James, ainsi que de nombreux acousticiens,
ont mis en évidence que la fréquence des éoliennes s’approche d’autant plus de
ce pic que celles ci deviennent plus puissantes. [11]
La composante basse fréquence en environnement
calme
- Facteur aggravant
La composante basse fréquence du bruit éolien, ainsi
démontrée dans de nombreuses études, en est une caractéristique majeure.
La Directive
européenne 2002/49/CE du Parlement européen et du Conseil du 25 juin
2002 relative à l'évaluation et à la gestion du bruit dans l'environnement demande que l’importance
de ces composantes de basse fréquence soit prise en compte parmi les facteurs
aggravants (dans son annexe 1§3.)
Cette Directive demande également que soit pris en compte le facteur
aggravant que représente les zones calmes en rase campagne.
(Pour mémoire, ce facteur
aggravant a été pris en compte par le préfet du Morbihan dont l’arrêté du
12/12/2003 abaisse à 25dBA le seuil
nocturne à partir duquel l’infraction est constituée)
A Salt, notamment, avait montré que les très basses fréquences sont moins
dérangeantes en présence de fréquences plus élevées. (A.Salt “Responses of the Inner Ear to
Infrasound”)
Dans « Low frequency noise and annoyance » H.G.
Leventhall avait fait référence à plusieurs citations édifiantes du « Guidelines for community noise » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS):
[12]
"It should be noted that low frequency
noise, for example, from ventilation systems can disturb rest and sleep even at
low sound levels"
"For noise with a large proportion of low frequency sounds a still lower guideline (than 30dBA) is recommended"
"When prominent low frequency components are present, noise measures based on A-weighting are inappropriate"
"Since A-weighting underestimates the sound pressure level of noise with low frequency components, a better assessment of health effects would be to use C-weighting"
"It should be noted that a large proportion of low frequency components in a noise may increase considerably the adverse effects on health"
"The evidence on low frequency noise is sufficiently strong to warrant immediate concern"
"For noise with a large proportion of low frequency sounds a still lower guideline (than 30dBA) is recommended"
"When prominent low frequency components are present, noise measures based on A-weighting are inappropriate"
"Since A-weighting underestimates the sound pressure level of noise with low frequency components, a better assessment of health effects would be to use C-weighting"
"It should be noted that a large proportion of low frequency components in a noise may increase considerably the adverse effects on health"
"The evidence on low frequency noise is sufficiently strong to warrant immediate concern"
- La maladie Vibro Acoustique (VAD)
Mariana Alves
Pereira travaille exclusivement depuis plus de 30 ans sur les pathologies
induites par les basses fréquences et les infrasons, regroupées sous
l’appellation de Vibro Acoustic Disease (VAD).
Lors d’une
conférence donnée récemment au Danemark, elle a notamment retracé l’historique
de ses travaux, initiés dans les années 1980 avec le médecin colonel N.Branco,
dans le cadre des pathologies neurologiques, pulmonaires et cardio-vasculaires,
affectant massivement les forces aériennes portugaises. [13]
Ses travaux concernant des éoliennes ont justifié sa
conclusion lors d’un communiqué de
presse : « Ces résultats irréfutables démontrent que les éoliennes à
proximité des milieux habités produisent un environnement acoustique favorable
au développement du VAD pour les riverains. »
Elle précise notamment, dans cette vidéo, les pathologies
cardio vasculaires, pulmonaires et neurologiques du VAD.
Vibrations solidiennes
Bien que les
machines actuelles soient bien plus grandes et plus puissantes que celles des
années 1980, le problème de vibrations est connu depuis le début du
développement éolien.
Le ministère américain de l’énergie et la NASA, parties prenantes de ce
développement, avaient alors mené de considérables études sur leurs
conséquences sanitaires.
Nous reproduisons ci-dessous un extrait de la page 14 du rapport : « GUIDE TO THE EVALUATION OF HUMAN EXPOSURE TO NOISE FROM LARGE WIND
TURBINES »
(Guide pour l’évaluation de l’exposition
humaine au bruit des grandes éoliennes)
Qui figure toujours
sur le site de la NASA.
[14]
Cet extrait indique les seuils, par gammes de fréquences, à
partir desquels les éoliennes entrainent des vibrations perceptibles aux
structures des habitations.
Le commentaire suivant le croquis indiquant « qu’on considère que la perception (par tout
le corps) des vibrations du sol en milieu résidentiel serait inacceptable ».
(It is
believed that in residential environment human perception (wholebody) of the
floor would be unacceptable.)
La
suite de ce commentaire considère que le niveau de ces vibrations reste
cependant envisagé comme bien en dessous de celui nécessaire pour entraîner des
dommages aux bâtiments. (It is believed that the levels of turbine
noise will generally be well below those required for building damage)
Il
est souvent prétendu que le problème serait supprimé par une conception plus
moderne des éoliennes (« upwind »),
alors que les études décrivent au contraire l’augmentation de ce
problème en raison de l’accroissement de la taille et de la puissance des
machines. [15]
Une étude de
l’Université de Düsseldorf précise les modes de déformation des mâts
d’éoliennes et la transmission de leurs vibrations par le sol. [16]
Ce problème de
vibration semble, à minima, devoir être considéré parmi les facteurs d’effet
cumulatif rendant le bruit d’autant moins supportable.
L’effet cumulatif
Le bruit n’est qu’une des composantes de la gène occasionnée par les
éoliennes. L’intrusion visuelle, en cas de vue directe, comme les flashes
nocturnes, l’effet stroboscopique, mais surtout les vibrations, ont un effet
cumulatif qui exacerbe la simple gène auditive.
Ces vibrations solidiennes, ainsi que les basses fréquences et infrasons ayant
souvent été mesurées à des niveaux supérieurs à l’intérieur des habitations
qu’à l’extérieur.
Cette amplification par les structures d’habitations avait déjà été mise
en évidence dès les années 1980 par les études de l’U.S. Department of Energy
et de la NASA,
et confirmée ensuite, notamment par Ambrose et Rand. (The Bruce Mc Pherson
Infrasound and low frequency noise study).
Les critères spécifiques et
variations du bruit audible
Dans « Wind Farm Noise and Human Perception: A
Review » [17], Bob Thorne a montré la grande
variabilité du bruit éolien, de plus de 20 dB dans la même minute (p 14) ou la
création de « zones de bruit accru » (p 49) en fonction de
corrélations entre éoliennes.
A ces variations,
s’ajoutent :
- jusqu’à 7dBA
dans les périodes hivernales, avec une moyenne de 11 jours chaque hiver où le
bruit prévu sera dépassé. [18]
- Les bruits d’orientation de la nacelle lors
de chaque changement d’orientation du vent.
- L’accroissement
du bruit lié au cisaillement du vent provoqué par les autres machines
- 3 dBA
supplémentaires chaque fois que 2 éoliennes entrent en corrélation de phase
(probablement à rapprocher des « zones de bruit accru » décrites par
B.Thorne).
- Les effets
d’écho, responsables également de 3 dBA. Ces effets se produisent pour des
habitations situées dans une cuvette, phénomène fréquent lorsque les éoliennes
les surplombent.
- L’usure des
machines qui entraîne également plusieurs décibels d’accroissement.
- La résonnance du
bruit dans les structures d’habitation, notamment les conduits de cheminée ou
de ventilation.
Il est important de considérer que chacun de
ces événements de bruit accru est susceptible de réveiller le riverain, (voire
les chiens du voisinage), et que la fin de la nuit devient alors d’autant plus
compromise par le bruit des pulsations des pales, que les flashes nocturnes et
l’agression visuelle diurne auront rendu ce bruit d’autant plus irritant, dans
le cadre d’une exposition chronique quasi définitive.
La durée d’exposition
Mariana Alves Pereira, notamment, a attiré l’attention sur la considérable
différence de seuil nécessaire pour entraîner les mêmes effets entre une
exposition professionnelle et une exposition résidentielle, 24h sur 24, 7 jours
sur 7, pendant le sommeil, et, avant même la naissance, depuis la gestation.
La norme de mesurage doit pouvoir tenir
compte de l’ensemble des critères de gène liée au bruit.
Mais surtout, le législateur ne doit pas
ignorer la présence des effets cumulatifs ni le fait que le riverain
d’éoliennes s’en trouve condamné à une exposition chronique.
La conclusion finlandaise
En demandant une
distance de précaution de 2 km
des habitations, le Ministère de la
Santé finlandais concluait ainsi son rapport [19] « Les acteurs du développement de l’énergie
éolienne devraient comprendre qu’aucun objectif économique ou politique ne doit
prévaloir sur le bien-être et la santé des individus »
C’est à l’inverse que nous avons assisté en France, puisqu’à
la demande du Syndicat des énergies renouvelables, par son amendement défendu
le 8 août 2011 au Conseil supérieur de l’énergie, le projet de texte d’arrêté
ministériel qui prévoyait le strict respect du code de la santé publique en a
dispensé les éoliennes en élevant le seuil auquel elles sont autorisées à
porter seules le bruit ambiant à 35 dBA au lieu des 30dBA du code de la
santé publique qui étaient prévu par le texte.
On considérait pourtant jusqu’alors que ce simple code de la
santé publique était insuffisant pour garantir la santé des riverains
d’éoliennes, pour l’ensemble des raisons ici évoquées.
11 http://hearinghealthmatters.org/hearingviews/2014/infrasound-wind-turbine-hearing-health-effects/
18 Icing
of wind turbines : the effects on noise emission (Winterwind 2013)
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