Et pour tenter d’en finir avec une idée fausse.
J’ai publié, aujourd’hui même, une analyse des chiffres RTE
de septembre.
J’ai évoqué la différence entre échanges commerciaux et flux
physiques transitant par les frontières.
Le tableau récapitulant les « Échanges
transfrontaliers » du mois, dans le même document, m’incite à mettre les
points sur les i. Non ils n'indiquent pas le contraire!
Même s'ils semblent en accréditer l'idée.
Pour insister sur le fait que même pour RTE il n’en va pas autrement, la page ci dessous, portant sur les chiffres 2012, confirme bien que le courant est physiquement exporté à toutes nos frontières.
C'est à dire 12.5TWh de solde net export avec l'Allemagne en 2012 en ce qui concerne les échanges physiques.
Et c’est bien dans ce sens que sont indiquées les données
allemandes concernant leurs importations d’électricité française. (rapport
2013 Franhofer institute ci-dessous, p52)
Le mythe de la
France devant recourir au parc de production électrique
français pour se chauffer l’hiver a pourtant la peau dure et est complaisamment
relayé, chaque hiver, par de nombreux médias.
La chute des cours outre Rhin est responsable des achats de la France qui aurait bien tord
de s’en priver et qui le revend à la
Suisse, entre autres, en le livrant directement depuis
l’Allemagne. Ainsi que le confirme la page RTE précédente.
Tous nos soldes exportateurs avec nos autres voisins que
l’Allemagne sont infiniment plus important en contrats commerciaux qu’en flux
physiques réels provenant de notre sol. Bien sûr, une très large partie
provenant d’Allemagne.
Cela peut s’entendre dans la rubrique « Bilan sur une
seule frontière » ci-dessus, la communication laisse pourtant à désirer,
dans la mesure où c’est généralement l’inverse qui est compris.
Et pour ceux qui souhaiteraient recompter, les exportations sont reproduites dans le 1° tableau les importations dans le second, 2012,2013, puis sept 2013/aout 2014
Les quantités sont en MWh et les valeurs en K€.
(Les autres pays étant, bien sûr indiqués plus bas, mais non reproduits ici)
Il ne faudrait même pas croire qu'un prétendu foisonnement pourrait permettre aux éoliennes allemandes de prêter main forte aux nôtres lors des piteux records d'inefficacité, comme celui mentionné dans l'article précédent.
Un rapide coup d’œil sur leur site de leur production* dissipe l'équivoque:
Note (du 29/07/2015): malgré le nom prometteur de "Transparency" il ne semble plus possible d'accéder à ce type d'information sur ce site dont provient l'image. Heureusement il y en a d'autres....;-)
Au même moment elles devaient battre leur propre record, avec 105MW ......pour 35 008 MW de puissance installée.Soit un facteur de charge de 0.3%.
Il ne faudrait même pas croire qu'un prétendu foisonnement pourrait permettre aux éoliennes allemandes de prêter main forte aux nôtres lors des piteux records d'inefficacité, comme celui mentionné dans l'article précédent.
Un rapide coup d’œil sur leur site de leur production* dissipe l'équivoque:
Note (du 29/07/2015): malgré le nom prometteur de "Transparency" il ne semble plus possible d'accéder à ce type d'information sur ce site dont provient l'image. Heureusement il y en a d'autres....;-)
Au même moment elles devaient battre leur propre record, avec 105MW ......pour 35 008 MW de puissance installée.Soit un facteur de charge de 0.3%.
Non les éoliennes allemandes ne nous sont réellement d’aucun
secours !
La charité empêche de reproduire le record irlandais que les plus curieux iront rechercher sur
http://www.eirgrid.com/operations/systemperformancedata/windgeneration/ en entrant la date du 11/10/2014 puis "show tabular data" pour constater la production à 11h.
Celle ci est, en effet négative avec moins 1MW, l'autoconsommation de ces éoliennes irlandaises étant supérieure à leur production.
La charité empêche de reproduire le record irlandais que les plus curieux iront rechercher sur
http://www.eirgrid.com/operations/systemperformancedata/windgeneration/ en entrant la date du 11/10/2014 puis "show tabular data" pour constater la production à 11h.
Celle ci est, en effet négative avec moins 1MW, l'autoconsommation de ces éoliennes irlandaises étant supérieure à leur production.
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