Par Jean-Pierre Riou À
un an de la conférence de Paris, R. Pachauri, président du Groupe
intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a été
reçu par nos ministres, ce 5 novembre et a présenté la synthèse
à l’intention des décideurs, qui vient d’être adoptée à Copenhague.
Cette synthèse rappelle, sans ambiguïté, l’urgence d’un effort plus
grand encore : « Sans effort d’atténuation supplémentaire au-delà de
ceux actuellement déployés, et même avec de l’adaptation, le
réchauffement d’ici la fin du XXIe siècle conduira à des niveaux élevés à
très élevés de risques d’impacts sévères, étendus et irréversibles au
niveau mondial (niveau de confiance : élevé). » Avant le point de
non retour et le cataclysme annoncé, l’électricité nucléaire rejoint,
dans cette synthèse pour décideurs, la panoplie des solutions urgentes à
développer…
Pour le ministère de l’Écologie, « il est encore temps d’agir ». Le
propos n’est donc pas de s’interroger sur la validité des prévisions du
GIEC, même s’il convient de savoir que son travail est contesté, mais
simplement de se pencher sur l’efficacité des moyens engagés par les
États qui ont fait de ce combat leur priorité.
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