lundi 26 août 2013

 un mot de JPR publié dans la revue de presse H.G.Barsczus du 29/07/2013

Foisonnement des vents et production aléatoire.

La Cour des Comptes propose, p.80 de son rapport, un tableau présentant la disponibilité  des éoliennes en période de froid intense, et surtout la présence de deux régimes de vent, qui sont supposés pouvoir en équilibrer la production.
Il semblerait, malheureusement pour cet équilibre, que le régime de la moitié sud ne corrige pas l'intermittence de la moitié nord aussi bien que pourrait le laisser supposer le joli graphique qui a été présenté aux sages de la rue Cambon.

On constate, par exemple, que la puissance de l'ensemble du parc éolien du 1° février 23h qui est  de
 4232 MW (graphique du haut, source RTE éco2mix), soit 63.7% des 6640MW installés à l'époque 
(31/12/2011), est proche des 72% de taux de charge de la moitié nord (graphique du milieu, figurant dans le rapport Cour des Comptes), tandis que la moitié sud dépassait à peine 15% sur ce même graphique.
Fort bien, mais le 4/02 à 16h30, les quelques 62% de taux de charge de la moitié sud, toujours sur ce graphique du milieu, ne permettent pas à l'ensemble de la production de dépasser 1054MW, (graphique du bas) soit, 15.8% de la puissance totale installée, ne parvenant même pas à apporter 10% de taux de charge supplémentaires aux quelques 7% de la moitié nord.
Le taux de charge total semblerait s'écarter bien peu de ce qui est considéré comme celui de la moitié nord.

2 régimes de vent, c'est bien, mais à la condition que le régime de la moitié sud corresponde à autre chose qu'une simple anecdote. Quelques explications sur les raisons de ce peu de production du régime de la moitié sud, et sur ses réelles ressource, n'auraient peut être pas été superflues pour conforter l'argumentation du  foisonnement des régimes de vent et de production garantie que tient le discours officiel.

On a vu que la Cour des Comptes avait stigmatisé la qualité des informations de l'ADEME et du CGDD (commissariat général au développement durable), qui se contentent de "sources sont souvent croisées entre elles ou avec celles non validées des organisations professionnelles, ce qui multiplie les incertitudes et les risques de propagation des erreurs d’estimation".

Faut il y voir un nouvel exemple?



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