Sources:
1 "La pondération A vise à procurer une évaluation sommaire de la sonie des bruits perçus
: elle atténue donc fortement les basses fréquences par rapport aux fréquences moyennes et
hautes. La relation entre la gêne exprimée et le niveau de bruit mesuré en dB(A) reste faible.
Le dB(A) est assez généralement présenté comme un indicateur inadapté pour les
basses fréquences, malgré la part de bruit de moyennes et hautes fréquences susceptible
d’intervenir dans le bruit de sifflement en bout de pales. L’emploi du dB(A) pour évaluer la
gêne due aux Basses Fréquences (et partant aux éoliennes) conduit à une sous estimation
générale de la nuisance rapportée dans l'environnement.
Une approche modifiée au moyen d'une pondération fréquentielle (désignée par J)
limitant l'atténuation de la pondération A en deçà de 20 Hz a été tentée par certains auteurs :
elle est surtout efficace aux faibles niveaux de nuisance." Rapport AFSSET mars 2008 p 32.
2 "Des mesures d'émergences par bande de fréquence ont été réalisées pour trois sites
différents. L'analyse des trois mesures présentées permet de constater que le respect des
exigences réglementaires en dB(A) et le respect des émergences spectrales ne sont pas
liés : dans certains cas, les émergences spectrales peuvent être non conformes pour des
émergences en dB(A) conformes. Ces dépassements de valeurs limites d'émergences, qui
restent propres aux quelques exemples étudiés, se situent essentiellement dans les basses
fréquences et sont faibles." Rapport AFSSET mars 2008 p 13.
"Ces dépassements de valeurs limites d'émergences... sont faibles."
RépondreSupprimerMais le rapport de l'AFSSET date de mars 2008. Or nous savons que les éoliennes sont de plus en plus puissantes, et que l'intensité des basses fréquences qu'elles émettent est de plus en plus élevée (voir l'étude du Professeur Moeller au Danemark). Ceci explique l'accroissement du nombre des riverains qui ne les supportent pas, qui souffrent d'insomnies chroniques, de maux de tête, de nausées, etc.