mardi 16 août 2016

Inégalités territoriales

Inégalités territoriales

Ma contribution à la réflexion France Stratégie 2017-2027

Le développement éolien: l'erreur stratégique de la ruralité

Jean Pierre Riou

 
Le défi de l’hyper-ruralité : forces et enjeux – Jean-Pierre RIOU – Le Mont Champot
Qu’on l’ait perçu ou non, le renouveau de la ruralité était amorcé, en France, depuis de nombreuses années. Au nom de l’écologie, le développement éolien dans les zones rurales les plus reculées scie la branche sur laquelle repose un atout majeur du développement national et menace de coûter bien plus cher que prévu à la collectivité........

http://francestrategie1727.fr/thematiques/dynamiques-et-inegalites-territoriales/

lundi 15 août 2016

Territoires à énergie positive

Territoires à énergie positive:
Une énergie locale?

Parmi les promesses non tenues par l'énergie éolienne qu'en est il du caractère local de la production, vanté parmi les mérites des territoires à énergie positives, notamment dans l'encart publicitaire ci dessous?


 La quasi totalité des éoliennes se trouve effectivement branché sur le réseau local, ou réseau public de distribution (RPD) géré par Enedis.
Sur les 15 108 MW installés en janvier 2019, (figure de gauche ci dessous), seuls 1023 MW l'étaient sur le réseau public de transport (RPT) géré par RTE, (figure de droite ci dessous).
https://www.rte-france.com/fr/article/le-mensuel-de-l-electricite

 
La production éolienne est éminemment variable, au gré du vent de façon strictement décorrélée de la consommation, ainsi que le montre la production de 2019 des 95% d'éoliennes branchées sur le réseau Enedis.

 https://www.enedis.fr/le-bilan-electrique


Le réseau de distribution Enedis (ex ERDF) permet l'adéquation entre production et consommation en injectant l'électricité nécessaire depuis RTE et en refoulant les excédents de production "locale" vers celui ci.
L'examen de la puissance refoulée vers RTE sur la même période met en évidence le strict parallèle entre la puissance éolienne produite et l'énergie indésirable localement et refoulée au même moment sur le réseau RTE.




http://www.enedis.fr/le-bilan-electrique-erdf  (échanges avec RTE)

Ce refoulement représente très exactement et en permanence les 2 tiers de la production éolienne.

Ce qui ne doit pas surprendre puisque la production éolienne est totalement aléatoire et, par voie de conséquence, sans rapport aucun avec les besoins de la consommation.

Cette production excédentaire "refoulée" a d'autant moins d'intérêt que le solde export net de la France est de 62.7TWh (Milliards de kWh) en 2015 (soit plus de 3 fois plus que la production éolienne annuelle), et que ces excédents sont vendus au cours moyen de 37.5€/MWh.

http://lekiosque.finances.gouv.fr/LEO/frame_LEO.asp (données détaillées, structure de marché, code 27160000, puis « visualiser »)

Alors qu'en même temps, chaque MWh éolien bénéficie d'un tarif obligatoire d'achat plus de 2 fois supérieur. (90€/MWh en 2015 selon la CRE, annexe 1)

Ce problème de "refouler" toujours plus loin la production aléatoire des éoliennes, grâce à des interconnexions toujours plus coûteuses, étant d'ailleurs identifié comme le défi majeur du réseau européen.  
(voir http://lemontchampot.blogspot.fr/2016/08/fermer-fessenheim.html)

En tout état de cause, les territoires à énergie positive ne semblent aucunement pouvoir prétendre à la vertu écologique que représenterait une production locale, ou mieux encore, une auto consommation. 
Ce développement de l'intermittence ne favorise pas plus la sécurité d'approvisionnement puisque aucune production n'est jamais garantie, ainsi que le montre l'évolution du facteur de charge éolien sur un mois ci dessous, sur laquelle il apparaît que la production peut être quasi nulle plusieurs jours de suite.
Ironie du destin, le record du mois est tombé un samedi où il était bien inutile.

https://www.rte-france.com/fr/article/le-mensuel-de-l-electricite


Par contre il alourdit le poids de subventions publiques avec pour principal effet l'augmentation d'une production inutile et des exportations à perte.

mardi 9 août 2016

Fermer Fessenheim

Le parc électrique français est il un colosse aux pieds d'argile...
Ou se tire-t-il une balle dans le pied?

Peut on remplacer Fessenheim par des énergies fatales* ?

 Par Jean Pierre Riou.


 
La France est 1e exportateur mondial d’électricité. (Enerdata : lowest ten)
Plus de 90% de son parc de production n’émet quasiment pas de CO2.
Le recours important au chauffage électrique lui permet ainsi le de respecter ses engagements concernant les émissions de CO2, mais augmente les variations de la consommation, par des pics de demande importants lorsque les températures chutent.

Avec un risque identifié
L’enjeu du parc électrique français n’est donc pas de produire d’avantage d’électricité mais  d’assurer en permanence les besoins de cette consommation.
Depuis plusieurs années, le risque est en effet identifié de ne pouvoir résister durablement à une vague de froid, nos voisins risquant de ne pas être en mesure d’apporter le moindre secours en cas de conditions similaires sur toute l’Europe. (Rapport 2011 p 42)

La stricte adéquation entre production et consommation doit pourtant être assurée en permanence. En cas de déséquilibre dans une partie quelconque du réseau européen, ne respectant plus les marges de sécurité (N-1), seuls des délestages immédiats d'une région peuvent éviter l’effet domino et l’effondrement de l’ensemble du circuit.

L’ENTSO E (European Network of Transmission System Operators for Electricity)  est responsable de cette régulation et rend compte régulièrement des risques en Europe.

Et relève que la France, dont la surproduction régulièrement disponible permet pourtant d’équilibrer le réseau européen, se trouve, ainsi que l’Angleterre, la plus menacée d’Europe par des ruptures d’approvisionnement (LOLE = Loss Of Load Expected).



L’ENTSO E identifie clairement 2 causes à ce risque:
- La première est la conjonction de températures basses avec un faible taux de charge éolien. C'est-à-dire des périodes de froid anticyclonique pendant lesquelles il n’y a, en effet,  jamais de vent.
Le cercle rouge du graphique ci-dessous entoure des épisodes combinant une température de moins 2°C et un faible taux de charge éolien pendant lesquels les besoins ne pourraient pas être compensés par des importations.



- La seconde raison est l’engorgement des interconnexions qui auraient éventuellement permis à la France de s’approvisionner chez ces voisins, au cas où ceux-ci ne subiraient pas les mêmes conditions.
En effet, nos capacités d’importations sont réduites par l’emprunt forcé de nos lignes par l’Allemagne, qui y fait transiter ses excédents de production aléatoire du nord vers le sud de son territoire, tout en en les fragilisant, ainsi que le décrit ci-dessous le rapport de France Stratégie.


En effet, le problème des énergies « fatales » n’est même pas tant celui des « doublons » nécessaires pour compenser leurs défaillances lorsqu’elles ne produisent plus rien, ou presque, que la nécessité de refouler toujours plus loin leurs production lorsqu’on n’en a pas besoin.

Des centaines de milliards d'euros pour refouler cette production
C’est pourquoi d’importants investissements sont prévus dans le réseau électrique européen, dont la plus large part est destinée à supporter la part croissante d’énergies intermittentes.
Le rapport Derdevet, qui en évalue le coût total à 700 milliards d’euros indique clairement :


Et c’est actuellement le « refoulement » de cette électricité allemande excédentaire à travers les frontières polonaises qui fait craindre à la Pologne le risque d’une rupture d’approvisionnement en cas de situation tendue, en raison de l’impossibilité pour celle-ci d’utiliser ses propres lignes d’interconnexion pour importer le complément nécessaire. Ce risque étant ainsi décrit dans le rapport ENTSO E Summer Outlook 2016 :


Et c’est en fait tout l’équilibre du réseau européen qui se trouve ainsi menacé par l’intermittence croissante de la production.

Un risque de blackout européen pour quelques minutes d’éclipse solaire.
Les sueurs froides provoquées par les quelques minutes d’éclipse solaire du 20 mars 2015, autour de 10h45, heure pourtant de faible consommation, et alors qu’il s’agissait de la 9° éclipse totale du 21° siècle, confirment les problèmes posés par l’intermittence de production.
La réussite de ce minuscule « stress test » par le réseau européen fait pourtant partie des faits marquants de l’année 2015.


Le 31 mars dernier, 76 millions de turcs étaient touchés par un blackout.
Une des explications les plus plausibles semblant en être (E structural problems) la baisse du cours du MWh, dans un marché de l’électricité libéralisé, qui dissuade les producteurs de vendre leur courant lorsque les cours sont trop bas, notamment lors de fortes productions d’énergies aléatoires. Une marge de sécurité suffisante n’aurait pas été prévue pour le temps de redémarrage après une chute brutale des celles ci.
A cette occasion, l’ENTSO E s’était déconnecté en urgence du réseau turc pour éviter la propagation en chaine du blackout sur toute l’Europe.
Mais il importe d’être conscient qu’un tel blackout au niveau français pourrait difficilement ne pas immédiatement se propager sur toute l’Europe et la laisser dans le noir, avec les dramatiques conséquences qu'on peut imaginer.

Les énergies « fatales » posent au réseau un problème majeur qu’il ne conviendrait pas d’ignorer.


De plus en plus de réacteurs nucléaires du parc électrique français sont capables de faire varier, à la demande, leur puissance de 80% à la hausse ou à la baisse en moins de 30'.
Cette disponibilité est actuellement destinée à suivre les caprices des énergies renouvelables intermittentes.

Depuis 2002, la formidable puissance des énergies fatales installées en l'Allemagne n'a pas encore permis de remplacer le moindre MW "pilotable".
La possibilité de fermer une ou plusieurs centrales nucléaires ne saurait ainsi être corrélée à la puissance intermittente installée.

Le propos n'est pas d'évaluer les risques liés à l'exploitation de Fessenheim, malgré le fait qu'elle soit considérée l'une des plus sûres de nos centrales nucléaires.
Pas plus que de vouloir les comparer à ceux d'une rupture de barrage hydraulique, telle que celle qui menace les habitants de Mossoul.
La volonté de réduire un risque est louable.
Mais implique d'analyser attentivement tous les enjeux.
Toute décision dans ce domaine doit rester indépendante des effets d'annonce, ou de valorisation indue des énergies fatales.

*On appelle officiellement « fatales » les énergies intermittentes dont la production est liée au hasard (du latin fatum), par opposition aux énergies « pilotables », c'est-à-dire disponibles à la demande. L’énergie photovoltaïque et éolienne sont appelées « fatales ».

jeudi 4 août 2016

L'Allemagne et le charbon

L'Allemagne pointée du doigt,

Par l'envoyée des Nations Unies, Mary Robinson, qui accuse, selon "The Gardian", l'Angleterre d'avoir supprimé des taxes sur le pétrole et le gaz et l'Allemagne d'avoir carrément subventionné le charbon. 
Ce qui ne correspond pas au respect de l'esprit de la COP 21.

"OILCHANGE international" avait déjà publié les chiffres de ces subventions, précisant, dans son rapport, que depuis 4 décennies, l'Allemagne avait consacré la somme de 538 milliards de dollars aux subventions du charbon. 
Soit 3 fois plus que pour les subventions aux énergies renouvelables, estimées à 130 milliards de dollars.

Selon le journal suisse "Bilan", 10 milliards d'euros de subventions par an  seraient attribués au charbon dans l'Union européenne. 

Avec les seules subventions allemandes, sommes nous si loin du compte?

Les énergies renouvelables, qui battent des records quand il y a du vent ou du soleil  sont capables d'interrompre pratiquement toute production lorsque les conditions sont défavorables, c'est à dire chaque soir sans vent, comme le 25 mai dernier.
https://www.energy-charts.de/power.htm 

Ce qui explique pourquoi la présence de centrales conventionnelles prêtes à produire reste indispensable, puisqu'on ne sait toujours pas stocker l'électricité à grande échelle pour un coût acceptable par la collectivité.

Mais malgré les subventions, la centrale à gaz (CCG) d'Irshing, pourtant bien moins polluante, a dû recourir à la justice pour tenter d'obtenir le droit de fermer ses portes: (voir http://lemontchampot.blogspot.fr/2016/03/grace-aux-eoliennes-lallemagne-va.html).
Contraint de suivre les aléas imposés par les EnR intermittentes, le métier de producteur d'électricité non subventionnée n'étant plus économiquement viable.

Bloomberg vient de révéler un document préparé par la Chancellerie pour Angela Merkel, qui montre les hésitations à respecter les engagements concernant la sortie du charbon d'ici 2050, tandis que charbon et lignite ont encore fourni 43% de la production électrique allemande cette année.
(contre 1.6% en France: bilan RTE 2015)

En tout état de cause, et bien qu'on connaisse la mortalité liée aux centrales à charbon allemandes, responsables notamment de 490 morts en France chaque année, de nouvelles centrales sont prévues en Allemagne : 1760 MW de nouvelles centrales au lignite, 4555 MW au charbon (et 12960 MW au gaz), selon le site  officiel BDEW  Auswertung der BDEW-Kraftwerksliste.


Il est difficile d'anticiper l'ampleur des progrès technologiques d'ici 2050.
Mais il n'est pas anodin de savoir que c'est l'Allemagne qui est en tête de la course mondiale à la fusion nucléaire (Les raisons d'un désastre:partie 2).

D'ici la fin du siècle, quel rôle auront joué les éoliennes dans la sortie du charbon de l'Allemagne, compte tenu des centaines de milliards d'euros d'argent public qui leur auront été consacrées?





mardi 2 août 2016

Eoliennes et santé publique en Pologne





Essai de traduction  française

Position de l’Institut national de la santé publique- Institut national de l’hygiène sur les parcs éoliens

Position de l’Institut national de la santé publique - Institut national de l’hygiène sur les parcs éoliens

L’Institut national de la santé publique - Institut national de l’hygiène est d’avis que les parcs éoliens situés trop près des immeubles destinés à l’habitat humain permanent sont susceptibles d’avoir un impact négatif sur le bien être et la santé des personnes vivant à proximité.

Les facteurs de risque pour la santé humaine qui ont été pris en considération par l’Institut dans la détermination de sa position sont les suivants :

-          Le niveau d’émission sonore et sa dépendance aux caractéristiques techniques des éoliennes, à la vitesse du vent ainsi qu’à la topographie et à l’occupation des sols autour du parc éolien,

-          Le niveau de bruit aérodynamique, y compris les émissions d’infrasons et les éléments de bruit basse fréquence,

-          La nature du bruit émis, en prenant en compte ses caractéristiques tonales / d’impulsion / de modulation et la probabilité d’interférence des ondes émises par plusieurs éoliennes,

-          Le risque de projection de glace par les rotors,

-          Le risque de panne des éoliennes, avec la chute d’une pale de rotor ou d’une pièce,

-          L’effet stroboscopique,

-          Le niveau de rayonnement électromagnétique (à proximité immédiate des éoliennes),

-          La probabilité d’interruptions du sommeil et de propagation du bruit la nuit,

-          Le niveau de nuisance et la possibilité d’apparition de symptômes de stress et de dépression (à cause d’une exposition prolongée), liés à la fois aux émissions sonores et au rejet de la source de bruit,

Selon l’avis de l’Institut, la législation et la réglementation actuellement en vigueur en Pologne (concernant les facteurs de risque qui, en pratique, incluent uniquement le niveau sonore) sont non seulement inadaptées aux installations source de bruit telles que les éoliennes, mais elles ne permettent également pas de garantir un niveau suffisant de protection de la santé publique. La méthodologie utilisée à ce jour pour évaluer l’impact environnemental des éoliennes (notamment sur la santé humaine) n’est pas applicable aux vitesses de vent dépassant 5m/s. De plus elle ne prend pas en compte la gamme complète des fréquences (et en particulier les basses fréquences) ni le niveau de nuisance.

L’Institut considère qu’à cause du défaut actuel de cadre réglementaire complet régissant l’évaluation des risques de santé liés à l’exploitation de parcs éoliens en Pologne, il devient urgent de développer et de mettre en place une méthodologie globale permettant de déterminer la distance suffisante nécessaire entre les éoliennes et l’habitat humain. Une telle méthodologie devrait prendre en compte l’ensemble des facteurs de risque potentiels susmentionnés, et son résultat devrait refléter la situation la plus défavorable. Outre les caractéristiques relatives au relief (topographie naturelle) et à l’occupation du terrain, cette méthodologie devrait également prendre en considération la catégorie, le type, la hauteur et le nombre d’éoliennes constituant un parc spécifique, ainsi que l’emplacement des autres parcs éoliens à proximité. De telles dispositions législatives, prévoyant une évaluation multicritère basée sur des algorithmes numériques complexes, sont actuellement appliquées dans d’autres pays du monde.

L’Institut est conscient du fait qu’en raison de la diversité des facteurs et de la nature complexe d’un tel algorithme, il pourrait s’avérer difficile de le développer dans des délais relativement courts. C’est pourquoi il semble plus simple et efficace de recommander une distance minimum entre les éoliennes et les immeubles destinés à l’habitat humain permanent. Les critères de recul font aussi partie des solutions communément adoptées lorsqu’il s’agit d’établir des normes.

En tenant compte de ce qui précède, et dans l’attente du développement d’une méthodologie globale permettant d’évaluer l’impact des parcs éoliens industriels sur la santé humaine, l’Institut recommande une distance minimale de 2 km entre les parcs éoliens et les immeubles.
Cette valeur recommandée est le résultat d’une évaluation critique des recherches publiées dans des journaux scientifiques spécialisés à propos de l’ensemble des facteurs de risque potentiels en fonction de la distance moyenne généralement fixées dans les limites suivantes.

-          0,5-0,7 km, distance souvent obtenue, après calcul, lorsque le niveau sonore (dBA) respecte les valeurs actuellement autorisées (sans prendre en compte les ajustements relatifs aux caractéristiques tonales/d’impulsion/de modulation du bruit émis),

-          1,5-3,0 km, sur la base du niveau sonore, en prenant en compte la modulation, les basses fréquences et les niveaux d’infrason,

-          0,5-1,4 km, en fonction du risque de panne des éoliennes, dans le cas de la chute d’une pale de rotor cassée ou d’une de ses pièces (selon la taille de l’élément et son profil de trajectoire, la vitesse du rotor et le type d’éolienne),

-          0,5-0,8 km, lorsqu’il existe un risque de projection de glace par les rotors (en fonction de la forme et de la masse de la glace, de la vitesse du rotor et du type d’éolienne),

-          1,0-1,6 km, en prenant en compte le niveau de nuisance sonore (entre 4% et 35% de la population à 30-45dBA) pour les personnes vivant à proximité des parcs éoliens,

-          Une distance de 1,4-2,5 km, liée à la probabilité d’interruptions du sommeil (en moyenne, entre 4% et 5% de la population à 30-45 dBA),

-          2,0 km en relation avec les conséquences psychologiques potentielles dues aux importantes modifications intervenant au niveau du paysage (sur la base du cas dans lequel l’éolienne est un élément prédominant du paysage et le mouvement du rotor est clairement visible et remarquable par les personnes peu importe l’endroit où elles se trouvent),

-          1,2-2,1 km, pour l’effet stroboscopique (en fonction de la hauteur moyenne d’une éolienne en Pologne, y compris le rotor, de 120 à 210m),

Pour formuler son avis, l’Institut a également pris en considération les distances recommandées entre les parcs éoliens et les immeubles, telles qu’établies par les experts, les scientifiques et les organes gouvernementaux locaux et centraux (dans la plupart des cas, la distance recommandée est de 1,0 à 5,0 km).

Bibliographie étudiée par l’Institut (487 publications) :