un mot de JPR publié dans la revue de presse H.G.Barsczus 30/07/2013
Curée sur les finances publiques
Les
collectivités territoriales appellent les centrales éoliennes de leurs vœux avec fébrilité, évoquant bien souvent ouvertement leur principal
attrait économique.
Pour cette raison, le cumul des mandats de
certains députés, les placent en situation de conflit d'intérêt qui
peuvent rendre suspectes certaines impatiences manifestées lors des
questions écrites au ministre de l'écologie, ou lors du vote de lois
concernant le développement de la filière.
La "manne financière"
espérée représente effectivement des sommes considérables pour des
petites communes, grâce à l'IFER, la CFE, la CVAE et la TF.
C'est à
dire, pour une éolienne de 2MW des retombées globales pour l'ensemble
des territoires (communes com de com, département, région) pouvant
atteindre, semble-t-il, jusqu'à 35000€, dont 6000€ pour la commune et
éventuellement 7500€ de loyer.
Certains députés sont ils bien
conscients, en voulant accélérer cette "valorisation des territoires"
que chacune de ces éoliennes coûte au contribuable/consommateur, plus
de 4 fois ce prix pour le seul surcoût du tarif obligatoire d'achat,
qui ne représente pourtant que la partie émergée de l'iceberg, soit
140000€ en moyenne chaque année, pour chaque éolienne de 2MW. (567
millions de surcoût 2013
divisé par une puissance totale moyenne 2013
de 8000MW=plus de 70000€/MW installé). La partie cachée de cet iceberg
n'ayant d'ailleurs pratiquement pas été prise en compte et représentant,
la perte de compétitivité de l'industrie et des entreprises, la perte
de rentabilité des autres moyens de production, la dissuasion de la
recherche dans le domaine de production d'électricité, et bien sûr la
restructuration des réseaux RTE et ERDF.
La Cour des Comptes
vient de stigmatiser clairement les conséquences économiques du
développement des énergies renouvelables, et son impact sur le pouvoir
d'achat.
La crise économique a déjà rendu la France
particulièrement vulnérable. Tout se passe comme si chaque collectivité
territoriale se ruait sur sa dépouille pour en avoir sa part.
J.P.R.
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