dimanche 23 février 2020

Fessenheim, un gâchis industriel et un non sens écologique

La centrale de Fessenheim est amortie financièrement et jugée sûre par l’ASN. Mais sa fermeture forcée entraîne un manque à gagner considérable pour EDF, et donc pour tous les Français, puisque l’État en est actionnaire à 83,7 %. Entre électoralisme, pressions et concessions, petit examen des forces en présence.
La fermeture de la doyenne de notre parc électronucléaire faisait partie des promesses électorales du candidat François Hollande. Le 22 février prochain, ce sera chose faite pour son premier réacteur, et le 30 juin pour le second. Une décision qui coûtera 1 milliard d’euros par an de perte d’exploitation, soit 10 milliards [1] dans l’hypothèse raisonnable d’une prolongation de la durée d’exploitation de 10 ans.
En effet, l’Autorité de sûreté nucléaire considérait encore en 2018 [2] que les performances de la centrale de Fessenheim en matière de sûreté nucléaire la « distinguent de manière favorable par rapport à la moyenne du parc » malgré ses quarante années de service. Mais quarante ans, est-ce trop vieux pour une centrale ? Un petit regard sur ce qui se pratique outre-Atlantique démontre que l’abandon de Fessenheim est une absurdité économique et énergétique. Mais à qui profite de crime ?

Lire la suite dans European Scientist ....
https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/fessenheim-lexecution-dune-promesse-a-10-milliards-deuros/

Egalement publié dans Le Monde de l'Energie ...
https://www.lemondedelenergie.com/fessenheim-gachis-industriel-non-sens-ecologique/2020/02/20/