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lundi 19 décembre 2022

Le nucléaire, cette énergie durable

Le nucléaire, cette énergie durable

Jean Pierre Riou 


Un quart de siècle à dormir sur les lauriers d'un parc nucléaire amorti financièrement, sans la volonté d'un projet politique à long terme sur l'énergie sont en passe de déterminer un choix que nous n'avons pas osé faire pour raison électorale.

La disqualification de l'énergie nucléaire qui en résultera prive malheureusement la France de la seule alternative connue aux hypothèses des énergies renouvelables.

Champion du climat toutes catégories avec moins de 3,7gCO2eq/kWh


Contrairement à une idée largement répandue, la comparaison de l’empreinte carbone des différentes filières tient compte de l’analyse de l’ensemble de leur cycle de vie (ACV), et prend en compte aussi bien les émissions liées à la construction des centrales, à l’extraction des combustibles, au transport et à l’enrichissement de l’uranium, au démantèlement et au stockage des déchets. La dernière étude d’EDF sur le sujet l’illustre ci-dessous pour le cycle du combustible.



 

(Source Plaquette d’information sur l’étude EDF)

 

Cette étude de 88 pages répond aux exigences des normes ISO 14044 et ISO/TS14071, a été validée par un panel d’experts indépendants et prend en compte les différents gaz à effet de serre émis à chaque étape, qu’elle exprime en CO2eq, ou équivalent CO2, (sur une période de 100 ans). Notamment le fameux SF6, dont le potentiel de réchauffement global (PRG) à 100 ans est 23 500 fois supérieur à celui du CO2, selon l’Ademe, et qui est actuellement présent dans tout système électrique, éoliennes comprises.

 

Publiée en juin 2022, cette étude détaille chaque étape de la filière pour évaluer de très nombreux indicateurs de l’impact sur l’environnement, dont celui de l’ « épuisement des ressources », des « radiations ionisantes » et bien d’autres, comme ses effets sur le milieu aquatique ou sur les sols.

L’indicateur « Changement climatique », se focalise donc sur l’équivalent CO2 des émissions de chacune des étapes nécessaires pour produire chaque kWh.

En considérant l’ensemble du parc français pour une durée de fonctionnement de 40 ans, cet indicateur est chiffré à 3,7gCOeq/kWh.

Et moins encore (3,4gCO2eq/kWh), en cas de prolongation des centrales à 60 ans.

 

Ce chiffre de 3,7gCO2eq/kWh est d’ailleurs confirmé par le GIEC (2018) qui donne le maximum, minimum et médiane de chaque filière, les résultats étant différents selon les pays, notamment en raison de la composante carbone de l’énergie nécessaire pour les mettre en œuvre.

Le GIEC retenant respectivement 3,7g/12g/ 110g, pour minimum/médiane/maximum.

Ce qui consacre d’autant mieux le nucléaire français comme le champion toutes catégories du climat, qu’aucune production fossile ou moyen de stockage complémentaire n’est nécessaire pour lisser sa production en fonction des aléas météorologiques.

 

L’adoubement européen

C’est la raison pour laquelle, le 2 février 2022, la Commission européenne a proposé une mesure complémentaire à la taxonomie, (nomenclature permettant de prétendre au « financement vert »)  « Complementary Climate Delegated Act to accelerate decarbonisation » qui inclut le nucléaire (et le gaz) parmi les technologies permettant d’accélérer la décarbonation de l’économie. Et le 6 juillet, Le Parlement européen rejetait une proposition qui s’opposait à cette inclusion des activités nucléaires et gazières à la liste des activités durables sur le plan environnemental.

Pour autant, ces activités n’étaient ainsi validées qu’à titre transitoire, notamment en raison de la problématique des déchets nucléaires et des émissions du gaz.

 

La fermeture du cycle pour un nucléaire durable

Lors de son audition devant l’Assemblée nationale, l’ancien Haut commissaire à l’énergie atomique, Y. Bréchet rappelle ses précédentes conclusions (rapport 2017).

« La fermeture du cycle est une condition indispensable pour un nucléaire durable, quelle qu’en soit la proportion

·     Les RNR sodium sont la technologie la plus mature pour réaliser cette fermeture.

·     Ne pas fermer le cycle contraint le politique à faire par anticipation un choix de sortie du nucléaire, alors même qu’il n’est pas assuré que les technologies pour s’en passer soient disponibles (…)

·     Faire le choix de la fermeture du cycle laisse au politique, à la mesure des progrès dans les ENR, la possibilité de choisir, au lieu de se laisser forcer la main par des doctrinaires

Voilà les informations auxquelles les décideurs politiques avaient accès, quand bien même ils n’auraient pas lu ou fait lire les rapports détaillés qui avaient précédé et que leurs conseillers techniques avaient eus en main. »

 

Ces perspectives, face à l’urgence climatique, sont la raison d’un retour en grâce du nucléaire français qui se trouve malheureusement confronté à 3 chantiers hors normes

-          Celui de l’EPR2 qui accumule des retards après que 25 années concentrées sur la seule maintenance de ses réacteurs et la préparation à leur démantèlement aient altéré son tissu industriel.

-          Celui du grand carénage, destiné à rénover ou remplacer les gros composants arrivant en fin de vie technique, à réaliser les modifications nécessaires à l’amélioration de la sûreté et à assurer la pérennité de la qualification des matériels après 40 ans. (Aux USA, les prolongations vont jusqu’à 80 ans désormais, l’AIEA envisageant même 100 ans).                         Ce chantier est colossal et comprend notamment la construction d’immeubles neufs pour les équipes projets, d’un village pour les prestataires et d’un local de crise. Cette prolongation du parc (long term operation, ou LTO), estimé à 50 milliards d’euros, n’en représente pas moins, et de très loin, la façon la plus économique de produire de l’électricité, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), toutes filières confondues. Et permet de disposer d’un parc nucléaire remis à neuf avec des exigences de sécurité encore renforcées, notamment post Fukushima.

 

 



(Source EDF)

Au 9 décembre, 8 unités de 900MW étaient revenues sur le réseau après cette modernisation.

-          Et enfin, le fameux problème de corrosion sous contrainte du circuit conventionnel qui a entrainé la fermeture non planifiée des réacteurs suspectés et la découpe sacrificielle de leurs  tuyauteries pour expertise   Selon Actu Environnement, « EDF a déjà achevé la réparation de six d'entre eux. Trois étaient bien affectés par le phénomène : Chinon B3, Civaux 1 (Vienne) et Flamanville 2 (Manche). En revanche, Cattenom 4 (Moselle), Bugey 4 (Ain) et Tricastin 3 ont été réparés après des contrôles destructifs qui ont montré l'absence de CSC. Cinq autres réacteurs, sur lesquels des indications de CSC ont été détectées, sont en cours de réparation. »  EDF continuera ses contrôles en 2023 et 2024 à l’occasion des arrêts programmés.

Lire la suite sur

https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/le-nucleaire-cette-energie-durable/

 

 


samedi 17 décembre 2022

 Pour le maintien du bridage acoustique des éoliennes

 Pour le maintien du bridage acoustique des éoliennes

 Jean Pierre Riou

Mise à jour le 19/12/2022

Contribution à la consultation publique sur le Projet d’arrêté portant modification de la réglementation relative aux éoliennes terrestres

A l’occasion de leur classement ICPE  du 26 aout 2011, les éoliennes ont été autorisées à déroger au code de la santé publique, contrairement à son strict respect qui était prévu dans le projet de texte soumis pour avis aux différents services de l’État (1).

Cette dérogation autorise ainsi les éoliennes à porter à elles seules le bruit ambiant à 35 dBA, au lieu de 30 dBA dans ce code.

Ce même arrêté autorise également les éoliennes à déroger au régime acoustique des autres ICPE qui prévoit notamment (2) : « Les mesures sont effectuées selon les dispositions de la norme AFNOR NF S31-010 " Caractérisation et mesurage des bruits de l'environnement. - Méthodes particulières de mesurage " (décembre 1996), complétées par les dispositions ci-après.

Cette norme fixe deux méthodes de mesure se différenciant par les moyens à mettre en œuvre et par la précision des résultats. La méthode de mesure à utiliser est la méthode dite " d'expertise " définie au point 6 de la norme. Cependant, un simple contrôle du respect des prescriptions peut être effectué selon la méthode dite de " contrôle " définie au point 5 de la norme. »

Or cette méthode de contrôle était précisément réclamée avec insistance par les représentants des riverains lors de la tentative avortée d’élaboration de la norme NF S31-114 avant la dissolution, par le ministère de l'environnement de l'époque, du groupe d’experts chargés de la rédiger (3). Le consensus étant la condition indispensable à la finalisation de toute norme AFNOR.

D’autre part, la norme NF S31 010 prévoit, au paragraphe 6-5-2-2, des bornes d’intégration « de l’ordre de 100 ou 125 millisecondes » au lieu de 1 seconde, en présence de bruits impulsionnels tels que ceux des éoliennes ( augmentation significative des niveaux sur une durée très courte (généralement < 1 s)

En ne respectant pas strictement cette norme, le mesurage du bruit des éoliennes ne rend pas compte de la modulation d’amplitude de leur bruit (4).

En dérogeant ainsi au régime acoustique des ICPE, l’arrêté du 26 aout 2011 a ainsi autorisé jusqu'au 10 décembre 2021, les éoliennes à faire référence à une norme non légale. En l’espèce à la norme NF S31-114, dans sa version de juillet 2011, puisque celle-ci n’a jamais fait l’objet du consensus nécessaire pour obtenir la mise à enquête publique précédant toute validation par la direction de l’AFNOR.

Par décision du 10 décembre 2021, la Direction générale de la prévention des risques a reconnu un protocole de mesure de l’impact acoustique d’un parc éolien terrestre dans sa version du 21 octobre 2021 est reconnu au titre de l'article 28 de l'arrêté ministériel.

Un nouveau protocole a été reconnu par décision du 31 mars 2022. Ce dernier a été élaboré sous la tutelle du gouvernement, notamment par le truchement des travaux du Cerema.

Ce protocole maintient la notion d'"indicateur d'émergence" qui était contesté par les riverains, pour la raison que la médiane qu'il représente ne rend pas compte de la gêne des émergences instantanées qui sont ainsi lissées, notamment par la possibilité d'intégrer des émergences négatives, c'est-à-dire des mesures lors desquelles le bruit ambiant est moins important avec les éoliennes que lors d'une mesure équivalente avec les éoliennes arrêtées.

En plus des dérogations évoquées, le mesurage du bruit des éoliennes se dispensera donc également du strict respect d'une norme quelconque.

«La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité».

Cette définition qui figure dans le Préambule à la Constitution de l'Organisation mondiale de la Santé, tel qu'adopté par la Conférence internationale sur la Santé, New York, 19 juin -22 juillet 1946, n’a pas été modifiée depuis (5).

 

Le développement des éoliennes dans des zones jusqu’alors silencieuses multiplie les situations où leur bruit altère cet état de complet bien être d’un nombre croissant de riverains.

Pour circonscrire ces potentiels impacts sanitaires, certaines autorisations ont été conditionnées à un bridage acoustique.

Je ne saurais être favorable à leur dérogation.

Epilogue

https://slideplayer.fr/slide/490793/


1 https://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ160722904.html

2 https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000005623125 

3 http://lemontchampot.blogspot.com/2017/01/norme-de-mesurage-du-bruit-eolien-nf-31.html

4 http://lemontchampot.blogspot.com/2021/11/caracterisation-du-bruit-des-eoliennes.html  

5 https://www.who.int/fr/about/frequently-asked-questions

 

 

 

 

jeudi 1 décembre 2022

Objectif garanti d'origine

Objectif garanti d'origine

Combien avons-nous payé l’Italie et la Suède pour atteindre notre objectif de 23% ?

 Jean Pierre Riou

En complément de l'article L'amende de trop

http://lemontchampot.blogspot.com/2022/11/lamende-de-trop.html 

 

État des lieux

Par la DIRECTIVE 2009/28/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 23 avril 2009 la France s’était engagée à consommer une part de 23% d’origine renouvelable (EnR) de sa consommation finale d’énergie en 2020. Dans son article 6, cette Directive prévoit que « Les États membres peuvent convenir du transfert statistique d’une quantité définie d’énergie produite à partir de sources renouvelables d’un État membre à un autre État membre », la quantité cédée par l’un d’eux étant alors retranchée de sa propre consommation.

C’est ainsi que la ministre a déclaré que « le fait de ne pas avoir atteint ses objectifs de développement des énergies renouvelables oblige la France à acheter pour 500 millions d’euros de mégawatts statistiques cette année ; nous sommes en négociation avec l’Italie et avec la Suède à ce sujet ».

Notons que cette quantité d’énergie devrait s’exprimer en « MWh statistiques » et non en MW, (ou megawatts statistiques), ainsi que cela a été dit par la ministre et repris par toute la presse, et qui correspondraient alors à une puissance de production et non une quantité d’énergie, objet du litige.

 

D’autre part, la Directive européenne n’a pas pour objet la part d’EnR produite, mais celle consommée, et précise également que « Les garanties d’origine, délivrées aux fins de la présente directive, serviraient uniquement à prouver au client final qu’une part ou une quantité déterminée d’énergie a été produite à partir de sources renouvelables. Une garantie d’origine peut être transférée d’un titulaire à un autre, indépendamment de l’énergie qu’elle concerne ».

 

Ce label « renouvelable » de l’électricité produite et/ou consommée est attesté et comptabilisé par Powernext. Ses activités ont été intégrées au sein de EEX, bourse européenne de l’énergie, le 1er janvier 2020. EEX illustre ci-dessous la déconnexion matérielle entre les GO et l’énergie renouvelable dont elles sont issues.

Pour chaque MWh renouvelable produit, Powernext délivre ainsi une garantie d’origine (GO) valable pendant un an après la fin de la période de production à laquelle elle s'applique. Et précise « Il est possible de transférer des GO actives au sein du registre national d'un titulaire de compte à un autre. Comme EEX est membre de l'AIB (Association of Issuing Body), ses titulaires de compte peuvent importer et exporter des garanties d'origine par voie électronique depuis et vers d'autres pays européens ».

Selon l’Observatoire de l’industrie électrique, l’Italie, avec 11%, la Suisse (15%) et la Suède (11%) ont été les principaux émetteurs de l’UE de GO en 2018, derrière la Norvège (29%). L’hydraulique représentant alors 67% de des GO européennes.

Selon Gazelec, ces GO se seraient négociées en France à 2.25 €/MWh en 2022.

Faut-il y voir une fébrilité française sur le marché français des GO, sachant que la note de synthèse sur les GO publiée conjointement par l’ADEME et l’UFE notait « en 2019, le prix de la GO oscillerait autour de 50 c/MWh en France et autour de 80 c€/MWh en Italie ».

 

Les 19,3% d’EnR français

Les chiffres du ministère indiquent que la part d’EnR de la consommation finale française aurait été de 19,3% en 2021, selon la méthodologie de la nouvelle DIRECTIVE (UE) 2018/2001 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 11 décembre 2018. Et selon le suivi de laquelle la France aurait consommé 339 TWh renouvelables sur un total de 1778 TWH – correspondant à 19,06% si on s’en tenait à une simple règle de 3 –

 Au lieu, donc, de grosso modo 404 TWh pour atteindre l’objectif fixé de 23%.

Les 65 TWh « statistiques » manquants et correspondent ainsi à 146 millions d’euros au cours français de la GO à 2,25 € en 2022. Ce qui demande des éclaircissements pour comprendre le prix avancé de 500 millions.

 

Mécanismes de soutien des EnR

Dans sa délibération du 15 juillet 2020 relative aux prévisions des charges du service public d’électricité 2021, la CRE évalue le soutien de 70,8 TWh d’énergies renouvelables (CRE annexe 1) à 5685 M€ (CRE délibération) soit un soutien public des EnR d’une moyenne de 80,3€/MWh.

C'est-à-dire une somme plus de 10 fois supérieure, même aux 500 millions évoqués, pour consommer une quantité d’EnR comparable.

 

L’emballement du marché qui a particulièrement affecté la France en raison du sous dimensionnement de sa puissance disponible de production a bouleversé ces prévisions en faisant grimper les cours bien au-delà des tarifs d’achat prévus notamment pour les EnR.

Pour autant, les prévisions doivent faire relativiser le surcoût des MWh, virtuels ou non, négociés avec l’Italie et la Suède destinés à éviter l’amende de la Commission européenne.

 

France/Allemagne : match nul 19,3-19,3

Il reste enfin important de préciser que l’Allemagne n’a AUCUNE avance sur la France en matière d’énergies renouvelables, contrairement à ce qu’on peut entendre dans les médias, mais une part de 19,3% en 2020, strictement identique à la nôtre en 2021, malgré l’avantage d’une part bien supérieure dans la production d’électricité : 45% en 2020 d’ailleurs en baisse avec 41,1% en 2021 (part renouvelable du total de la production électrique allemande).

 

Pour qui veut aller plus loin, le ministère propose notamment l’accès à la méthodologie du décompte européen de ces parts d’EnR, leur suivi statistique étant assuré par Eurostat qui chiffre notamment la moyenne 2020 de la zone euros à 20,9%.

Mais l’Allemagne avec 19,3%, respecte son engagement de 18%, l’Italie, avec 20,3% celui de 17% et la Suède, avec 68,1%, détient une confortable avance sur son objectifs de 49%, qui lui permet notamment de distribuer ses GO.

 

Le marché prometteur des GO

« EEX a été désignée à partir du 1er janvier 2019 entité en charge de l’organisation des enchères pour
les GO issues des installations de production bénéficiant d’obligation d’achat ou de complément de
rémunération. L’Etat sera l’unique vendeur au cours de ces enchères. La première enchère a eu lieu
en Septembre 2019 ».

« Toute société Titulaire de compte du Registre peut participer à l’enchère Il n’est pas nécessaire d’avoir une entité en France pour accéder au Registre et à l’enchère ».

 

Origo permet aux collectivités ou entreprises qui le souhaitent de verdir leur consommation d'électricité, sans changer de fournisseur. Dans son résumé de la question, il constate que « Le marché européen des GO pour l’activité 2017 reste dominé par la Norvège en tête des pays émetteur et exportateur de GO. En termes d’utilisation et d’importation des GO, l’Allemagne est en première place. Le Power Purchase Agreement (PPA) accord bilatéral entre entreprise et producteur du renouvelable se développe de plus en plus dans l’espace AIB ».

Selon Montel, la Commission européenne mise sur le développement de ces PPA pour parvenir à 40% d’énergie consommée en 2030. Ces contrats de long terme peuvent se conclure à travers les frontières sous la forme des cross-border PPA.

 

 

Pour l’anecdote, l’Italie avait été épinglée par la Commission européenne pour avoir refusé des GO provenant notamment de France.