Le réchauffement climatique n’est pas un long fleuve tranquille.Au prétexte d’ensoleillement ou d’hivers moins rigoureux, il serait illusoire d’en attendre une économie de besoins, ou une garantie de production des énergies renouvelables.Car des froids extrêmes et prolongés restent à craindre. Et une pénurie d’alimentation électrique menacerait du pire.
Les cycles du climat
Par delà l’élévation régulière des températures, le climat est affecté par diverses oscillations cycliques [1] liées aux différences de température des océans et des pressions atmosphériques.Certaines sont multidécennales, comme l’oscillation multidecennale de l’Atlantique (OMA) [2] qui suit un cycle de 50 à 70 ans.
Entre les différentes parties du globe, ces cycles coïncident à un effet de balancier sur les températures, les précipitations et la circulation des masses d’air et d’eau.
L’oscillation nord Atlantique (NAO), qui affecte les masses d’air sur une large partie de l’Europe, est liée à la différence de pression atmosphérique entre la ville de Lisbonne et celle de Reykjavik.
Les anomalies de ces différences modifient l’équilibre entre la dépression d’Islande et l’anticyclone des Açores.
Lorsque l’indice de ces anomalies est positif, il garantit un hiver doux humide et venté, tandis qu’un indice négatif correspond à une moindre différence entre l’anticyclone des Açores et le « creux » d’Islande, qui place l’Europe du Nord sous l’influence de l’anticyclone de Sibérie, et réduit la force des vents d’ouest.[3],
Presque tous les pays européens connaissent alors un manque de vent [4]. Un NAO négatif provoque également un temps orageux et nuageux autour de la mer Méditerranée, impliquant un faible rendement de l’énergie solaire.
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