Pas de plan B pour la planète
La fin des hypothèses contre productives: la nécessité du pragmatisme
La fin des hypothèses contre productives: la nécessité du pragmatisme
La Cop
21 s’achève sur l’objectif ambitieux d’un réchauffement limité à 1,5° à la fin
du siècle.
Cet accord a été largement salué par tous les pays, particulièrement les plus
gravement menacés par le spectre du réchauffement climatique.
La France,
cheville ouvrière de cet accord qualifié d’historique, se doit d’être
exemplaire.
Et devra s’attaquer de façon pragmatique aux émissions de gaz
à effet de serre et abandonner, en même temps, tout dogmatisme sur des
hypothèses qui se sont révélées inefficaces et même contre productives.
Le triste bilan carbone du développement des énergies
renouvelables est éloquent sur ce point, sans même évoquer le fait que le parc
de production d’électricité français n’émet pas de CO2, pour 98% de sa
production.
Il faut donc se réjouir que l’accord ambitieux arraché hier
par la diplomatie française ne mentionne qu’une seule fois le terme d’énergie
renouvelable et que cette mention ne concerne que les pays qui n’ont pas encore
d’accès décent à l’énergie, notamment l’Afrique.
Ce texte énonce ses objectifs en matière de climat et garde
le silence sur la doctrine qui était réputée y parvenir, mais qui, depuis,
a été largement démentie par les faits.
L’échec environnemental d’un quart de siècle de
développement d’énergies renouvelables en Allemagne qui la classe aujourd’hui encore
au 1° rang des plus gros pollueurs européens doit faire comprendre le rôle
prépondérant que devront prendre, à leur place, les nouvelles technologies.
Peu de média ont relayé la véritable révolution solaire de l’Allemagne
lors de cette COP 21 http://fr.ubergizmo.com/2015/12/13/fusion-nucleaire-allemagne-stellarator.html
Il est aisé de comprendre qu’en se focalisant jusqu'alors sur la
production d’électricité en France, on s’attaquait
à un faux problème.
L’Allemagne a prouvé que les énergies renouvelables étaient
une fausse solution.
Du moins, en ce qui concerne la production intermittente de
son colossal parc éolien.
On connait des moyens infiniment moins coûteux pour le
contribuable qui limitent effectivement les émissions de GES dans tous les
autres domaines que celui de la production d’électricité.
Il n’y aura pas de plan B.
Loin de tout arrangements électoraliste
et doctrinaire sur les méthodes, le pragmatisme de l’accord d’hier et la révolution solaire
allemande redonnent espoir.
Reste à savoir si notre gouvernement va voir les choses de cette façon. Probablement pas. Il va s'entêter à poursuivre le développement inutile et ruineux de l'éolien, massacrant au passage nos paysages, notre capital touristique, nos oiseaux, nos chauves-souris, et causant de plus en plus de victimes parmi les riverains. Il continuera à nier qu'il y a un problème avec les infrasons émis par ces machines, qui augmentent avec leur taille.
RépondreSupprimerPourquoi s'entêtera t il ? Parce que les subventions rapportent gros aux partis politiques qui les votent. C'est ce qu'on appelle le retour d'ascenseur.