Coup de frein dans l’éolien britannique.
Contrairement
aux affirmations gratuites prétendant qu’il n’y aurait aucun effet sanitaire connu
lié aux éoliennes, des cas innombrables sont décrits dans la littérature
médicale validée par la communauté scientifique. Qu’il s’agisse de la
description du syndrome éolien (migraines acouphènes vertiges nausées insomnies
hypertension…) ou, plus spécifiquement à ceux de la maladie vibro acoustique
(VAD), liée aux infrasons et basses fréquences, caractérisée par l’épaississement des vaisseaux
et l’augmentation de collagène.
L’Angleterre vient de
réagir vivement à ce scandale sanitaire.
Son ministère de l’énergie vient de lancer une étude dans le
but de renforcer la protection des riverains et interdire des nuisances « inacceptables ».
Ces riverains ne supportant plus les « bruits de bétonnière », de « chaussure
dans une essoreuse », ou les bruits sourds de basse fréquence à des
distances supérieures au kilomètre.
D’ici juin, l’Institut d’acoustique devrait, de façon
indépendante, déterminer le degré de nuisance supportable.
Selon le Telegraph, cet examen du niveau supportable est susceptible d'entraîner des restrictions dans les projets de planification de nouveaux parcs éoliens et pourrait obliger les opérateurs de parcs éoliens existants à restreindre le fonctionnement de leurs turbines pour rester dans ces limites.
Il est également susceptible de permettre des demandes d'indemnisation par les résidents.
De surcroît, les conservateurs ont déjà promis que s’ils
étaient élus, ils supprimeraient toute subvention à l’éolien onshore.
Matthew Hancock, le
ministre conservateur de l'énergie, a déclaré: "Il est important que nous optimisions
le potentiel des ressources énergétiques
nationales, mais nous devons le faire
d'une manière responsable. Nous ne devons pas détériorer nos campagnes vertes et agréables."
Déjà, l’Angleterre avait prévu des baisses
d’imposition pour les riverains d’éoliennes et reconnaissait ainsi
officiellement la dévalorisation de leurs maisons.
Au Danemark, une compensation financière est prévue pour les
riverains.
Elle est d’ailleurs jugée
insuffisante.
En France, alors que l'Anses vient seulement d'entreprendre l'étude de l'impact sanitaire des infrasons éoliens réclamée depuis 2006 (dans le précédent rapport de l'Afsset), la loi sur la transition énergétique prévoit de diminuer les consultations et raccourcir les procédures pour faciliter la marche forcée de la véritable invasion éolienne.
Sur fond de déclarations de protection de la santé et des paysages....
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