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mercredi 28 août 2013

un  mot de JPR publié dans la revue de presse H.G.Barsczus 30/07/2013

Curée sur les finances publiques


Les collectivités territoriales appellent les centrales éoliennes de leurs vœux avec fébrilité, évoquant bien souvent ouvertement leur principal attrait économique.
Pour cette raison, le cumul des mandats de certains députés, les placent en situation de conflit d'intérêt qui peuvent rendre suspectes certaines impatiences manifestées lors des questions écrites au ministre de l'écologie, ou lors du vote de lois concernant le développement de la filière.

La "manne financière" espérée représente effectivement des sommes considérables pour des petites communes, grâce à l'IFER, la CFE, la CVAE et la TF.
C'est à dire, pour une éolienne de 2MW des retombées globales pour l'ensemble des territoires (communes com de com, département, région) pouvant atteindre, semble-t-il, jusqu'à 35000€, dont  6000€ pour la commune et éventuellement 7500€ de loyer.

Certains députés sont ils bien conscients, en voulant accélérer cette "valorisation des territoires" que chacune de ces éoliennes coûte au contribuable/consommateur, plus de  4 fois ce prix pour le seul surcoût du tarif obligatoire d'achat, qui ne représente pourtant que la partie émergée de l'iceberg, soit 140000€ en moyenne chaque année, pour chaque éolienne de 2MW. (567 millions de surcoût 2013
divisé par une puissance totale moyenne 2013 de 8000MW=plus de 70000€/MW installé). La partie cachée de cet iceberg n'ayant d'ailleurs pratiquement pas été prise en compte et représentant, la perte de compétitivité de l'industrie et des entreprises, la perte de rentabilité des autres moyens de production, la dissuasion de la recherche dans le domaine de production d'électricité, et bien sûr la restructuration des réseaux RTE et ERDF.

La Cour des Comptes vient de stigmatiser clairement les conséquences économiques du développement des énergies renouvelables, et son impact sur le pouvoir d'achat.

La crise économique a déjà rendu la France particulièrement vulnérable. Tout se passe comme si chaque collectivité territoriale se ruait sur sa dépouille pour en avoir sa part.

J.P.R.

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