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mardi 31 mars 2015

Le marché de l'électricité



Le marché de l'électricité:

Une minute pour comprendre


Ce 31 03 2015, la CRE vient d’approuver le couplage des marchés.

Et propose une courte vidéo pédagogique sur le réseau de transport d’électricité :

Cette vidéo donne un éclairage sur l'effondrement actuel du prix de gros, qui pousse les centrales à gaz à fermer leurs portes les unes après les autres en raison des ventes à pertes qu’elles sont amenées à faire pour éviter les redémarrages intempestifs et des arrêts forcés qui pénalisent leur rentabilité. 
Ces fermetures de moyens pilotables, indispensables à la sécurité d’approvisionnement, sont la raison de l’intervention financière de l’État par les mécanismes de capacité

Parallèlement, le prix de détail de l’électricité s’envole, entre autres en raison des taxes (CSPE) qui doivent compenser à EDF son obligation de rachat à tarif préférentiel de la production des énergies renouvelables (90.6€/MWh éolien en 2014).

Il convient de ne pas manquer, à la 45° seconde de la vidéo, l’acteur du marché qui aide à comprendre le reste. Le trader, bien sûr.

La mutualisation des intermittences européennes donnera, sur la régularité de production, ce qu’on peut en attendre…



Les centrales conventionnelles, incapables de rivaliser sur les coûts dès que le vent souffle, n’auront qu’à s’adapter. Quelle que soit la puissance intermittente installée, leur taux de charge n’atteindra pourtant jamais 20%, le taux du photovoltaïque étant pire encore que celui de l’éolien. Il faudra donc savoir éviter le black out par grand vent, mais surtout, les finances publiques devront soutenir les moyens pilotables pour les 80% restant. 
Les pays qui assureront le mieux la sécurité d’approvisionnement de l’Europe devenant les dindons de la farce.

Le stockage de l'énergie, promis depuis plus de 10 ans pour lisser l'intermittence, en est toujours à ses balbutiements. Les 50 000 km de lignes haute tension supplémentaires prévues dans le rapport Derdevet, pour permettre la pénétration des énergies renouvelables en Europe, en sont un des effets collatéraux, dans une restructuration du réseau européen à 700 milliards d’euros.

Moralité :
Quantité de technologies du 21° siècle sont sur le point d’éclore. Comment mieux leur barrer la route qu’avec cette politique énergétique de gribouille qui enlève toute visibilité aux investisseurs et à la recherche?
Comment s’asservir mieux encore aux énergies du passé? 

Et à quel coût ! 


dimanche 29 mars 2015

COP21 : Urgence climatique

Environnement : les effets collatéraux de l'intermittence

La Conférence des Parties COP21 2015 doit réunir à Paris les décideurs du monde entier pour convenir des mesures nécessaires face à « l’urgence climatique ».

Des centaines de milliards de dollars sont en jeu pour prétendre « contenir » le réchauffement planétaire sous la limite de 2° d’ici 2100. La réduction des émissions de gaz à effet de serre est retenue comme moyen privilégié. Le CO2 est désigné principal responsable. Une quantité d’argent public d’une ampleur inédite est programmée.

Le manque de réalisme de la loi sur la transition énergétique

Dans ce dispositif, quelle place raisonnable conférer aux énergies renouvelables intermittentes ? L’évaluation de trois paramètres ne peut être évitée :
- La pertinence de la cible privilégiée retenue, qu’est le parc électrique français, alors qu’il n’émet pas de CO2.
- L’incapacité avérée des énergies intermittentes à réduire, en Allemagne, ces émissions.
- L’ampleur des effets collatéraux du développement de l’intermittence en regard de la projection du système électrique européen dans un avenir incertain, couteux et rétrograde.

 

jeudi 26 mars 2015

Bilan sanitaire et législatif du bruit des éoliennes



Éolien, le dangereux retard de la France

Publié le dans Environnement
Par Jean-Pierre Riou.

Eolienne CC Flickr FredArt
Eolienne CC Flickr FredArt
L’effet sanitaire néfaste du bruit n’est pas une hypothèse, mais un fait avéré. Le bruit tue.
Il représente la 2° cause de mortalité, après le charbon, avec 10 000 décès prématurés, 900 000 nouveaux cas d’hypertension et 43 000 hospitalisations, chaque année, en Europe. (European Environnement Agency, report 10/2014).
Le mécanisme de l’augmentation des accidents cardiovasculaires par le bruit est parfaitement connu, ainsi que la quantification de la relation dose-réponse, notamment à travers des études portant sur la consommation de médicaments en fonction du niveau de bruit. Les manifestations cliniques des effets du bruit nocturne sont abondamment décrites et documentées dans les annexes de « Nightnoise Guidelines for Europe » de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

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mercredi 25 mars 2015

Des éoliennes pour du vent...





Évolution 1990/2007 des émissions allemandes de CO2





Détail par secteur, faisant apparaître celui de production d'électricité et de chaleur
comme étant le seul à ne pas avoir réduit ses émissions avec + 10 millions de tonnes
en 2007 qu'en 1990. (à l'exception de +2, également pour le raffinage du pétrole)

Durant cette période, 21 000MW éoliens ont été installés.

Soit environ l'objectif français pour 2020...







Chiffres de la Commission Européenne : 
« EU ENERGY IN FIGURES 2010CO2 Emissions by Sector »

Les éoliennes allemandes représentent désormais 35 000MW  installés
(https://www.energy-charts.de/power_inst.htm)

Aujourd'hui encore, plus elles tournent, et plus il ne se passe rien....


Le lien http://ec.europa.eu/energy/publications/doc/statistics/ext_co2_emissions_by_sector.pdf 
ne fonctionne plus, mais reste disponible, au 25/03/2015, sur waybackmachine...

dimanche 22 mars 2015

Fukushima, le rapport que les médias oublient


Fukushima : ce rapport sanitaire que les médias oublient

Publié le dans Sujets de société

fukushima - nuclear fallout - author naturalflow - cc by sa 2.0
fukushima – nuclear fallout – author naturalflow – cc by sa 2.0

Entre deux votes sur la loi de transition énergétique, ce mois de mars a abondamment célébré le 4° anniversaire du tsunami de Fukushima. Le 1° ministre de l’époque M Naoto Kan s’est même rendu en France, à l’invitation de Green cross pour témoigner « comment il était devenu antinucléaire, » tandis que Greenpeace publie Fukushima en toute vérité – Greenpeace.fr‎
Les émissions destinées à informer le public évoquent la plus grande catastrophe nucléaire de notre histoire et les effets potentiels des radiations. Chacun se garde pourtant d’avancer le moindre chiffre, alors que ces données sont publiées chaque année.


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dimanche 15 mars 2015

Des ventilateurs... contre le réchauffement climatique

Electricité : les éoliennes consomment parfois plus qu'elles ne produisent 

La France s’est imposé l’objectif de 19 000MW éoliens terrestres d’ici 2020, contre 9100MW installés aujourd’hui, qui transformera bientôt la France en ventilateur géant.

L’implantation de ces aérogénérateurs industriels hors d’échelle suscite une opposition croissante chez les riverains et les amoureux de notre patrimoine national, naturel et paysager, mais aussi d’un nombre croissant d’élus qui se sont penchés sur les dessous du phénomène. Les surcouts des tarifs d’achat préférentiel prennent, en effet, une place toujours plus grande sur nos factures d’électricité, à travers la CSPE, puisque les 860 millions d’euros de ce surcout, pour le seul tarif éolien 2014, sont reportés sur celles-ci.
Mais la partie cachée de l’addition se trouve dans la mise en place des différents mécanismes qui s’efforcent à rendre utilisable une partie de cette énergie intermittente, puisque, selon la CRE, au moins le tiers de cette production disparait dans nos exportations. Ces mécanismes, gros consommateurs de finances publiques et qui restructurent notre système électrique en faisant semblant de croire que les énergies de demain ne peuvent être qu’ intermittentes, sont : l’effacement diffus, le mécanisme de capacité, les tentatives de stockage et le développement des interconnexions, dont l’importance des coûts ne semble pas s’accorder au peu de vraisemblance de l’hypothèse sur laquelle ils reposent.

lundi 9 mars 2015

Energie et santé

Energie et Santé

Le réacteur n°1 de la centrale de Fessenheim vient d'être arrêté pour défaut d'étanchéité sur une tuyauterie.
Difficile de l'ignorer en raison de l'importance médiatique donnée à l'événement à la veille du vote de
la loi sur la transition énergétique.                                     
Comme il ne semble pas à l'ordre du jour de voir les médias nous rassurer, Le Mont Champot informe que le défaut ne concernait pas la zone nucléaire et que cette unité est reconnectée depuis  le 7 mars.

Site EDF http://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45896.html
 

 Le propos n'est pas de prendre parti sur la réalité du risque, mais sur la partialité de l'information.    Que ce soit pour satisfaire une audience avide de frissons ou pour conforter un projet politique, ce type de sélection des informations ne facilite pas la compréhension des enjeux.
Le problème n'aura donc pas été sur le plan sanitaire mais limité à celui de l'intermittence momentanée de production.

Quantités d'études médicales décrivent les symptômes liés à la proximité d'éoliennes industrielles. Nombre d'entre elles sont traduites et analysées sur ce blog. Des plaintes ont été déposées tant la situation est devenue insupportable.
Le médecin de Mercoeur témoigne sur l'espace public de You Tube de la réalité de ce "syndrome éolien" qui menace tout riverain d'éoliennes, en cas d'exposition prolongée.
https://www.youtube.com/watch?v=GTo6cm9emU4
Les médias semblent pourtant bien timides sur le sujet...
 


vendredi 6 mars 2015

Des affirmations à l'épreuve des faits




Les éoliennes seraient de moins en moins bruyantes.

Vraiment ?


L’agence sanitaire (Afsset ) avait dénoncé, dans son rapport de mars 2008, les 1500m préconisés en 2006 par l’Académie de Médecine, considérant, entre autres, que Les avantages de la mise en œuvre d’une telle mesure d’application simple doivent être mis en balance avec le frein au développement qu’elle constitue ». (p 91)
Dans ce rapport de l’Afsset, les calculs de nieau sonore semblent avoir été effectués à partir de données Ademe, avec une puissance sonore de 101dBA pour une éolienne et calculés  à partir  de la formule Lp (r)= Lw -11- 20 log r+ID) . (ID : indice de directivité de la source = 10 log Q , avec Q: facteur de directivité +1 dans le cas eolien) 
Cette puissance de 101dBA pour 1 éolienne étant indiquée, p 69, de « source Ademe ».
(Les modèles 104dBA étaient cependant déjà régulièrement installés…)     
Les moins bruyantes des éoliennes actuelles (2MW) délivrent une puissance acoustique de 104dBA en fonctionnement normal. (cf fiche technique Vestas V90 2MW). Ce sont 3dBA supplémentaires  qui représentent déjà le doublement du niveau sonore par rapport à ce qui était retenu pour la protection des riverains par l’Afsset en 2008, c'est à dire 2 éoliennes de 101 dBA placées côte à côte.

Le niveau de bruit des nouvelles éoliennes augmente avec leur puissance électrique.
Le leader danois Vestas développe désormais un modèle qui délivre une puissance électrique de 3MW sur le réseau et 107dBA pour les oreilles des riverains, ainsi que le confirme sa fiche technique. (C'est-à-dire un nouveau doublement de la source sonore). La nouvelle Enercon E 126 108dBA , encore plus puissante électriquement, produit 108dBA. 
                                                                                                                                                    Est-il nécessaire de rappeler  que plus il y a de décibels et plus il y a de bruit ?

D’autre part, Jerry Punch (PhD), (professeur émérite à la Michigan State University) et Richard James qui a pratiqué pendant plus de 40 ans le contrôle des bruits industriels, dans leur rapport sur les effets nocifs des éoliennes ont mis en évidence que les basses fréquences sont les plus nocives et sont d’autant plus importantes que les éoliennes sont plus grandes et plus puissantes.
Ces basses fréquences et infrasons se propagent à des distances autrement plus considérables que les 1000m dont il est question dans l’amendement du Sénateur J.Germain.

Le SER met en avant la « réglementation spécifique à l’éolien » qui « fixe des niveaux d’émergences sonores à ne pas dépasser (5 décibels le jour et 3 décibels la nuit) ». « L’application de cette réglementation, spécifique à l’éolien et décrite à l’article 26 de l’arrêté du 26 août 2011….. ».

Etonnante présentation des choses, puisque ces seuil d’émergence n’ont rien de spécifique à l’éolien mais font partie du code de santé publique….mais surtout, depuis l’arrêté évoqué, les éoliennes sont dispensées de ce code de santé publique en ce qui concerne le seuil de bruit total (bruit de fond + bruit incriminé) à partir duquel l’infraction de l’émergence est constituée.

Les éoliennes sont en effet autorisées, par l’arrêté évoqué, à porter ce seuil à 35dBA (au lieu de 30dBA dans le code de santé publique) et dispensées désormais de tout contrôle des émergences spectrales (pour les basses fréquences) pourtant obligatoire dans le code de santé public.
Une seule éolienne semblant déjà incapable de respecter ce code de santé publique à moins d’un kilomètre (L1000m = 104  dBA- 11-20 log1000 = 33 dBA…/ Santé publique 30dBA), il était effectivement plus facile d’élever leur seuil autorisé que de les empêcher de faire du bruit.
Les conférences bisannuelles « Wind Turbine Noise » multiplient les rapports indiquant l’impossibilité de prévoir le bruit des éoliennes de façon fiable.
(« The Variability Factor in Wind Turbine Noise »  Denver 28-30 August 2013 et quantité d’autres…)

« Les acteurs du développement de l’énergie éolienne devraient comprendre qu’aucun objectif économique ou politique ne doit prévaloir sur le bien-être et la santé des individus », c’est du moins la conclusion du rapport du ministère de la santé finlandais, dans lequel il vient de demander, ce 17 juin, l’application d’une distance minimum de 2 km avec les maisons.

N’imaginons pas que le lobby éolien finlandais s’accommode d’une telle mesure…

D’autre part :
Il n’est pas exact d’écrire qu’ « à 500m le bruit d’une éolienne est  de 35dBA ».(annexe Ademe) (sauf à considérer une éolienne bridée à 100dBA, bien entendu, si toutefois c’est possible)
Ce bruit sera de 39dBA pour une 2MW en fonctionnement normal (104dBA)                                                                    (L 500m = 104 dBA -11-20 log 500 = 39 dBA) et de 42dBA pour une 3MW (107dBA) …..et bien sûr, de 45dBA pour 2 de ces éoliennes à la même distance etc…(ce qui n’est pas toujours du meilleur effet, toute une nuit, dans un environnement silencieux)                                  

Il n’est pas exact d’écrire « qu’aucune donnée sanitaire disponible ne permet d’observer les effets des basses fréquences et infrasons générés par les éoliennes » puisque les spécialistes des effets sanitaires des basses fréquences et infrasons que sont Castelo Branco et Alves Pereira, ont clairement identifié les éoliennes comme responsables de cette maladie. (maladie vibro acoustique) (Family with wind turbines in close proximity to home:
follow-up of the case presented in 2007)


A propos de la loi anglaise, la distance de précaution avait été proposée de 10 fois la hauteur des éoliennes et non 1000m. Après une 2° lecture par Lord Reay à la chambre des lords le 10 juin 2011 et une 1°) lecture à la chambre des communes, le 14 mai 2012, le décès de lord Reay en mai 2013 en a interrompu le processus.

La question n’étant d’ailleurs pas de savoir dans quels pays l’avis médical concernant la protection sanitaire l’emportera sur les enjeux politiques ou économiques.

A propos de la loi danoise, en octobre 2012, la Ministre de l’environnement, Ida Auken, avouait que la législation danoise entrainait des nuisances auprès d’une proportion comprise entre 11% et 22% des riverains. H. Møller et C.S.Pedersen, éminents spécialistes reconnus par leurs pairs, affirmaient que cette législation entrainait un trouble anormal de voisinage pour 22% de la population urbaine et 44% de la population rurale.

Le Danemark, pourtant, intègre les basses fréquences et infrasons en mesurant le bruit éolien avec la pondération dBlf tandis que nos dBA, utilisés pour les éoliennes, en sont incapables. Et les fréquences à partir de 10Hz (infrasons) tombent sous le coup de sa législation, tandis qu’en France les éoliennes sont dispensées de tout contrôle des basses fréquences (contrairement, même au code de santé publique qui les prend en compte à partir de 125Hz).
 De même que la législation suisse prend en compte l’aspect impulsionnel du bruit éolien par plusieurs dB de pénalité, tandis que notre système Leq en supprime toutes les crêtes.

Ce sont pourtant ces impulsions qui réveillent les riverains et les très basses fréquences qui provoquent leurs angoisses.

Ces différences fondamentales enlèvent toute pertinence aux la comparaisons des législations acoustiques.

Le SER considère que la distance de 1000m réduirait les implantations de façon excessive.
Le problème sanitaire des basses fréquences et infrasons risque pourtant de repousse cette distance bien au delà du kilomètre.
C’est ce que vient justement de réaliser le Danemark, plus avancé que nous dans ce domaine, grâce, entre autres aux professeurs H.Møller et S.Pedersen cités plus haut.

Il est important de savoir que ces 2 spécialistes ont publié en juillet 2011 le rapport « Low-frequency noise from large wind turbines », dans lequel ils montrent d’une part, l’importance des basses fréquences éoliennes et d’autre part, (p 3735) qu’une seule éolienne peut entrainer 35dBA jusqu’à une distance de 1227m.
Faut il y voir la cause du passage, un mois plus tard de l’élévation du seuil caractérisant l’infraction éolienne, de 30dBA du code de santé publique à 35dBA et de la suppression de tout contrôle des basses fréquences de l’arrêté du 26 aout 2011 ?

En tout état de cause, le Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques avait rendu, un mois plus tôt, un avis sur un projet de texte mentionnant 30dBA et non 35dBA.

Après le scandale des riverains devant quitter leurs maisons  le Danemark semble avoir suspendu, pour cette, raison pratiquement toute nouvelle implantation sur terre. http://www.feelgreen.de/daenemark-stoppt-ausbau-von-windkraftanlagen/id_73106348/index


Un médecin est cité dans le dossier de presse du SER, ironisant, dans l’article évoqué, sur le rôle de l’effet « nocebo », en regard des infrasons éoliens et de l’effet sur la santé des antennes relai de téléphonie mobile.                                                                                                                                   Ce rapprochement n’est pas forcément heureux, gardons nous de pronostiquer laquelle de ces deux affaires sanitaires éclatera la première.

A en croire Mme Royal, les plaintes de riverains ne semblent pas avoir été entendues.
La plupart des victimes n’osent d’ailleurs se plaindre ou restent anonymes. Mais ceux qui se plaignent n’obtiennent souvent même pas de réponse. Telles les 189 personnes qui se sont adressées (liste des noms et critères de dérangement par lettre recommandée)  à l’Agence sanitaire régionale de Bretagne le 28 juin 2011 et en attendent encore la réponse.

Fort heureusement, certaines plaintes ont laissé des traces…












  A Louvrechy, 39 foyers se plaignent du bruit, une plainte a été déposée pour atteinte à la santé. https://www.youtube.com/watch?v=Lby5BtAKlow

A Ally la « quasi-totalité des personnes interrogées par la Ddass se sont plaintes du bruit en extérieur » http://ventsdauvergne.free.fr/c43006/c43006.html

L’attestation de l’Abbé Roze est édifiante http://environnementdurable.net/documents/html/bellot.htm

Édifiant témoignage du médecin de Mercoeur https://www.youtube.com/watch?v=GTo6cm9emU4

Témoignages dans le Cantal https://www.youtube.com/watch?v=VPxaoiN-wGs

« Attendu que commis par ordonnance sur requête du président du tribunal de grande instance d’Arras en date du 25 mars 2011 pour procéder à des auditions l’huissier de justice M Bussy a reçu entre le 25 mars et le 16 mai 2011 le témoignage de divers habitants du village de Flers lequel se trouve plus éloigné des éoliennes des Boubers et de Tambour que le château des demandeurs lui-même et dont les habitants subissent donc un préjudice moindre que les occupants du château ;

Que 18 des 26 personnes interrogées qui déclarent subir un préjudice (lequel à raison de l’éloignement plus grand est nécessairement moindre que celui des demandeurs comme déjà indiqué) ont parlé de bruits permanents consistant en ronronnement et sifflements, audibles même à l’intérieur de leur maison et obligeant à hausser le son de leur télévision voire à construire une véranda et à fermer les volets, la fermeture des volets constituant également une protection contre le crépitement des flashs toutes les deux secondes et qui sont permanents de jour comme de nuit

(………..) En deuxième lieu un préjudice auditif dû au ronflement et sifflement …obligeant à une protection élémentaire contre le bruit et créant un trouble sanitaire reconnu par l’Académie nationale de médecine…..

En troisième lieu et surtout un préjudice d’atteinte à la vue dû au clignotement des flashs blancs et rouges toutes les deux secondes de jour et de nuit créant une tension nerveuse ….même en admettant, comme soutenu en défense qu’il soit situé à 3.3km du château cause, à ce titre un préjudice supérieur à celui de Boubers du fait de sa localisation en face du château et non sur son aile

Attendu que cet ensemble de nuisance de caractère inhabituel permanent et rapidement insupportable crée un préjudice dépassant les inconvénients normaux de voisinage, constituant une violation du droit de propriété….. »



lundi 2 mars 2015

De Karaburun à la tour Eiffel


Éolien : de Karaburun aux indulgences de la tour Eiffel


Publié le dans Énergie
Par Jean-Pierre Riou
Paris la nuit - tour eiffel (Crédits : Gustavo Fernando Durán, licence Creative Commons)
Paris la nuit – tour Eiffel (Crédits : Gustavo Fernando Durán, licence Creative Commons)

En septembre 2008, Tirana autorisait une entreprise italienne à implanter une centrale éolienne sur la péninsule de Karaburun, un site naturel protégé. Selon Le Courrier des Balkans, « cette décision va à l’encontre de la législation environnementale albanaise et provoque l’ire des associations écologiques locales, surtout que l’électricité produite sera exclusivement destinée à l’exportation. »

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